PK tu ne veux pas de défit:mimi02: a OK j'ai compris
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#752 Le 22-06-2013 à 15h14
Lolo qui ses qu'elle est belle moi vu que ses ma sœur:mimi01:capucine12345987 a écrit :
PK tu ne veux pas de défit:mimi02: a OK j'ai compris
#753 Le 22-06-2013 à 15h20
Si un ami vous aime en secret qui a peur de te le dire
Vous lui dite tu est mon frère
Mais il te dit je t'aime
Tu lui dit désoler je suis prise mais après. Tu lui
#754 Le 22-06-2013 à 19h17
Capucine>> Tu fais du Hors-Sujet complet ! Supprime tes messages s'il te plaît, tu pollue le forum.
Bon jeu !
#755 Le 22-06-2013 à 19h23
bonjours si tu es intelligente tu dois aller lire les règles du forum ( je ne pense pas que tu l'as fait )capucine12345987 a écrit :
PK tu ne veux pas de défit:mimi02: a OK j'ai compris
et supprime tes messages hors-sujet ( sauf si tu veux être banni:cro09:)
#756 Le 23-06-2013 à 00h44
les européens ont Bloody Mary, et les japonais ont Hanako-san...
Hanako-san est une jeune fille qui hante les toilettes des écoliers japonais. On raconte que si tu toque 3 fois à la porte du 3° cabinet du 3° étage, et qu'on demande "Hanako-san, y est tu ?" Si c'est le cas, elle répondra: "Oui j'y suis." La légende dit que le plus téméraire qui pousserait la porte, ce retrouverait face à Hanako-san, qui le tuerais en l'aspirant dans les toilettes. Une version dit que on peut conjurer le fantôme en lui montrant des copies avec de bonnes notes...
Hanako san ne s'attaque pas aux humains à conditions que ces derniers ne la provoque pas.
#757 Le 23-06-2013 à 09h53
C'était le soir d'Halloween. Plutôt que de courir les rues pour obtenir des bonbons, papa avait eu une super idée : aller faire un pique-nique en forêt avec maman, ma soeur Eloïse et mon copain Thierry. Ainsi, le soir nous avions chargé tout l'équipement dans la voiture et nous voilà partis vers le bois de Mortelune.
Pendant que maman et Eloïse préparaient le dîner, papa nous dit :
-Les garçons allez donc chercher du bois mort pour faire un bon feu, comme ça nous pourrons faire griller des guimauves.
Alors Thierry et moi nous sommes allés chercher du bois. Plus nous avancions dans la forêt, plus la végétation, nous semblait bizarre. Les arbres avaient une couleur grise et les feuilles, avec la lumière de la pleine lune, avaient de drôles reflets argentés.
A force d'avancer en regardant par terre pour trouver du bois, Thierry et moi nous nous sommes perdus. Nous nous sommes mis à crier en espérant que maman et papa nous entendraient. Mais malheureusement, nous avions beau appeler personne ne répondait.
- Je crois que c'est par là, dit Thierry.
En effet, il y avait un petit chemin qui serpentait au milieu des ronces. Nous nous mîmes à marcher rapidement car nous avions peur. Au bout d'une demie-heure nous étions définitivement perdus. Quand tout à coup un hurlement retentit juste à notre droite.
- Qu'est-ce que c'est, dit Thierry en tremblant.
- Je crois que ça doit être un hibou, répondis-je sans trop y croire.
Et le cri lugubre recommença. Puis des craquements de branchages retentirent tout autour de nous. Terrifiés par ces bruits étranges, nous n'osions plus appeler nos parents. C'est alors, que sur le chemin, s'avança une drôle de silhouette.
C'était un horrible monstre ! Il avait deux énormes bras qui descendaient jusqu'à ses mollets, des yeux jaunes et cruels. Ses dents étaient pointues et son nez rejoignait ses lèvres. En plus, il était entièrement violet et n'arrêtait pas de sauter sur place. Tremblants de peur nous n'osions plus bouger.
- Bonsoir les enfants, nous dit-il, vous êtes là pour le jeu ?
- Le jeu ?
- Oui, le jeu d'Halloween.
- Sans trop savoir, nous répondîmes oui.
- Ah tant mieux, dit le monstre, je croyais que personne ne viendrait. Car c'est vraiment difficile.
- Ah bon ? dit Thierry qui était blanc comme un linge.
- Oui parce que celui qui perd doit être mangé, dit le monstre. Je compte jusqu'à dix et à dix je vous recherche et si je vous trouve tant mieux, parce que cela fait trois mois que je n'ai rien mangé... UN.... DEUX... TROIS... QUATRE... CINQ... SIX, SEPT, HUIT ! NEUF !! DIX !!!
Avant que nous ayons eu le temps de réagir, le monstre se jeta sur Thierry. La gueule du monstre se mit à grandir, grandir, grandir encore, et il avala Thierry d'un seul coup. C'était horrible...
Je me mis à courir comme un fou. Mais déjà le monstre était là, juste derrière moi. J'entendais son souffle rauque et sentais son odeur pestilentielle. A l'école, je suis le champion de la course, mais là j'avais beau courir le plus vite possible, le monstre, petit à petit, me rattrapait. Soudain je sentis ses griffes sur mon épaule et je tombais dans les feuilles mortes. Il m'attrapa le bras et se mit à me secouer...
- Réveille-toi il est l'heure de se préparer pour l'école.
Ouf ! c'était un horrible cauchemar et c'était papa qui me tenait le bras pour me réveiller.
- Aujourd'hui c'est le 31 octobre, dis papa, j'ai eu une super idée. J'ai appelé les parents de Thierry, ils sont d'accord. Ce soir nous allons pique-niquer dans le bois de Mortelune.
- NON !!!!!!
#758 Le 23-06-2013 à 10h16
C'est marrant x)elisalilo a écrit :
C'était le soir d'Halloween. Plutôt que de courir les rues pour obtenir des bonbons, papa avait eu une super idée : aller faire un pique-nique en forêt avec maman, ma soeur Eloïse et mon copain Thierry. Ainsi, le soir nous avions chargé tout l'équipement dans la voiture et nous voilà partis vers le bois de Mortelune.
Pendant que maman et Eloïse préparaient le dîner, papa nous dit :
-Les garçons allez donc chercher du bois mort pour faire un bon feu, comme ça nous pourrons faire griller des guimauves.
Alors Thierry et moi nous sommes allés chercher du bois. Plus nous avancions dans la forêt, plus la végétation, nous semblait bizarre. Les arbres avaient une couleur grise et les feuilles, avec la lumière de la pleine lune, avaient de drôles reflets argentés.
A force d'avancer en regardant par terre pour trouver du bois, Thierry et moi nous nous sommes perdus. Nous nous sommes mis à crier en espérant que maman et papa nous entendraient. Mais malheureusement, nous avions beau appeler personne ne répondait.
- Je crois que c'est par là, dit Thierry.
En effet, il y avait un petit chemin qui serpentait au milieu des ronces. Nous nous mîmes à marcher rapidement car nous avions peur. Au bout d'une demie-heure nous étions définitivement perdus. Quand tout à coup un hurlement retentit juste à notre droite.
- Qu'est-ce que c'est, dit Thierry en tremblant.
- Je crois que ça doit être un hibou, répondis-je sans trop y croire.
Et le cri lugubre recommença. Puis des craquements de branchages retentirent tout autour de nous. Terrifiés par ces bruits étranges, nous n'osions plus appeler nos parents. C'est alors, que sur le chemin, s'avança une drôle de silhouette.
C'était un horrible monstre ! Il avait deux énormes bras qui descendaient jusqu'à ses mollets, des yeux jaunes et cruels. Ses dents étaient pointues et son nez rejoignait ses lèvres. En plus, il était entièrement violet et n'arrêtait pas de sauter sur place. Tremblants de peur nous n'osions plus bouger.
- Bonsoir les enfants, nous dit-il, vous êtes là pour le jeu ?
- Le jeu ?
- Oui, le jeu d'Halloween.
- Sans trop savoir, nous répondîmes oui.
- Ah tant mieux, dit le monstre, je croyais que personne ne viendrait. Car c'est vraiment difficile.
- Ah bon ? dit Thierry qui était blanc comme un linge.
- Oui parce que celui qui perd doit être mangé, dit le monstre. Je compte jusqu'à dix et à dix je vous recherche et si je vous trouve tant mieux, parce que cela fait trois mois que je n'ai rien mangé... UN.... DEUX... TROIS... QUATRE... CINQ... SIX, SEPT, HUIT ! NEUF !! DIX !!!
Avant que nous ayons eu le temps de réagir, le monstre se jeta sur Thierry. La gueule du monstre se mit à grandir, grandir, grandir encore, et il avala Thierry d'un seul coup. C'était horrible...
Je me mis à courir comme un fou. Mais déjà le monstre était là, juste derrière moi. J'entendais son souffle rauque et sentais son odeur pestilentielle. A l'école, je suis le champion de la course, mais là j'avais beau courir le plus vite possible, le monstre, petit à petit, me rattrapait. Soudain je sentis ses griffes sur mon épaule et je tombais dans les feuilles mortes. Il m'attrapa le bras et se mit à me secouer...
- Réveille-toi il est l'heure de se préparer pour l'école.
Ouf ! c'était un horrible cauchemar et c'était papa qui me tenait le bras pour me réveiller.
- Aujourd'hui c'est le 31 octobre, dis papa, j'ai eu une super idée. J'ai appelé les parents de Thierry, ils sont d'accord. Ce soir nous allons pique-niquer dans le bois de Mortelune.
- NON !!!!!!
#759 Le 23-06-2013 à 11h00
moi j'ai vu ca dans un film d'horreur :
Alors c'est un homme et ses deux enfants qui déménagent dans une nouvelle maison (une fille adolescente et un garcon d'environ 10 ans).
La maison se situe juste a coté d'une colline.
Tout va bien ils sont heureux et un jour la fille va se promener avec ses amies sur la colline le soir elle rentre ils mangent et ils vont dormir.
Le lendemain matin des que la fille se reiveille elle va dans la cuisine pour manger et elle trouve son pere qui lui dit que pendant cette nuit elle creusait dans le jardin alors il est venu voir et il l a remi dans son lit pendant la nuit il l a trouvé avec une etrange poupée(vous savez les petites poupées indienne que si on les pique avec une aiguille une personne va souffrir..).
La fille n'y comprend rien elle ne s'est pas couché avec une poupée et elle ne se souvient meme pas de creuser.
Aujourd hui meme jeu la fille va sur la colline et la nuit le pere retrouve la meme poupée et elle qui creuse.
Le lendemain matin le pere lui interdit d'aller sur la colline
Elle désobéit et y reva.
maintenant elle arrete d'y aller mais... le pere la retrouve toujours avec une poupée.
Au bout d'un moment le pére fait des recherches sur le net pour trouver ce qui se passeil cherche jusqu a ce qu'il trouve a un moment un lien qui lui dit que: une fille (du meme age quesa fille)a été abandonnée par ses parents. Le truc c est que les parents en question sont justement les anciens proprietaires de leur maison...
Alors le soir le pere va leur rendre visite pour trouver des reponses...
Donc il engage une baby sitter pour garder ses enfants
Dans leurs maison plein de choses bizzare se passent
deja la fille a commencé a parler a sa baby sitter avec une autre voie que la sienne et un moment la baby sitter va dehors et sent un truc bizzare venant des collines comme de la brume.. Elle rentre dans la maison mais la porte est coincee elle est enfermée dehors voyant que la brume s'approche d'elle de plus en plus vite.Puis elle disparut
Pendant ce temps le pere va rendre visite aux anciens proprietaires de la maison. Il rentre chez eux et ne voit personne alors il regarde leur maison qui est tres... bizzare!
Il y a un nid fait avec de la paille plein de photos et sur le mur c'est écrit : colline maison avec une collline déssinée. Puis il trouve le pere (l ancien proprio qui a abandonné sa fille)
Et il lui dit le probleme avec sa fille. L ancien proprio lui dit que pour sa fille c'etai devenu exactement pareil elle changait de voix par moment elle dormait avec une poupée et qu'elle creuse que se soit la journée la nuit..
Un moment il l a retrouvée avec un nid de paille dans sa chambre!
Il lui dit que c'est un Dieu qui veut revivre en elle !! Et qu'il fautl abandonner tout de suite !!
Le pere ne veux et ne peux y croire rien QUE D4IMAGINER D ABANDONNER SA FILLE!!
Alors cette nuit il entend du bruit dans sa chambre et est venu voir ce qu il se passait il la voyait dormir et il voyait une ficelle accrocée dans le placard alors il l ouvra et vu un nid !!
(Si je vous dis tout ca sera pas interresssant alors je m arrete la pour que vous fassiez des cauchemards !!)
#760 Le 23-06-2013 à 11h30
la poupée
Il étais un jour,le 22 décembre,qu'une maman est allé avec sa fille achetée une poupée et cette poupée levait seulement deux doigt comme sur l'image a gauche.Noël est passé la petite fille a reçu la poupée,elle joue avec jusqu'à ce que le téléphone sonne,elle est seule dans la maison car ses parents sont parti en voyage d'affaire et laisse imprudament leur fille seul pendant 7 jours.donc,le téléphonne sonne et elle répond:
-allô ?
-Ne joue pas avec ta poupée après minuit
-Qui êtes vous,pourquoi je ne doit p...clik trop tard l'inconnu a raccroché
la petite fille a peur et tellement peur de la menace quelle ne joua pas avec la poupée après minuit.
tous ce passa bien à part ces coups de téléphonne répété avec la même phrase et toujours la même voix.
un soir elle voula savoir ce qui ce passerait si elle jouait à la poupée après minuit,ce qu'elle fit un soir avant que ces parents reviennent de leur voyage d'affaire.
peu après minuit elle sorti la poupée de son coffre a joué,étrangement la poupée avait les yeux rouge...elle comença à joué avec puis,la poupée sorti un couteau,ouvrit le corp de la jeune fille et la penda avec ses propre intestin !!
le lendemain la mère apeurré renda la poupée au magasin...
LA POUPEE OUVRAIT MAINTENANT 3 DOIGT !!!!
#761 Le 23-06-2013 à 11h46
moi j'en connais une bonne ! Lisez jusqu'au bout c'est super ! ;D
"Un jour 2 soeurs rentrent d'une fete, elles allument la tv et la Flash spécial une femme s'est échappée de l'asille psychiatrique !! Fermez tous vos portes et vos fenetres, elles passent partout!
Les filles commencent a avoir tres peur, elles vont vite fermez toutes les fenetres et la elles appellent leur chien :
"Prunelle !!! viens ici ma belle !!"
Le chien viens et les filles la carresse, le chien repart et la les filles la rappelle !
"Prunelle !!! Viens ici ma belle !!"
Le chien viens pas, elle vont dans la cuisine, l'une des filles monte et l'autre va dans la cuisine ! La fille dans la cuisine voit le coeur du chien dans UNE ASSIETTE !!!!!!
La fille commence a pleurer et monte vite pour aller voir sa soeur dans la chambre...
.... Sa soeur ETAIT pendue !!!
Elle recommence a pleurer et en dessous du lit LA FOLLE SANS JAMBE ETAIT LA ELLE A BONDIT SUR ELLE ET LA TUER !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Les filles n'avaient pas fermer la porte de derriere...........
La folle sans jambe vous dit : A CE SOIR "
FIN !!! qu'en ditent vous ? bon on ma dit que c'etait une histoire vraie perso je ne pense pas ...
#762 Le 23-06-2013 à 11h51
Ce n'est pas toi qui la inventer, sa vient d'un chair de poule.elisalilo a écrit :
C'était le soir d'Halloween. Plutôt que de courir les rues pour obtenir des bonbons, papa avait eu une super idée : aller faire un pique-nique en forêt avec maman, ma soeur Eloïse et mon copain Thierry. Ainsi, le soir nous avions chargé tout l'équipement dans la voiture et nous voilà partis vers le bois de Mortelune.
Pendant que maman et Eloïse préparaient le dîner, papa nous dit :
-Les garçons allez donc chercher du bois mort pour faire un bon feu, comme ça nous pourrons faire griller des guimauves.
Alors Thierry et moi nous sommes allés chercher du bois. Plus nous avancions dans la forêt, plus la végétation, nous semblait bizarre. Les arbres avaient une couleur grise et les feuilles, avec la lumière de la pleine lune, avaient de drôles reflets argentés.
A force d'avancer en regardant par terre pour trouver du bois, Thierry et moi nous nous sommes perdus. Nous nous sommes mis à crier en espérant que maman et papa nous entendraient. Mais malheureusement, nous avions beau appeler personne ne répondait.
- Je crois que c'est par là, dit Thierry.
En effet, il y avait un petit chemin qui serpentait au milieu des ronces. Nous nous mîmes à marcher rapidement car nous avions peur. Au bout d'une demie-heure nous étions définitivement perdus. Quand tout à coup un hurlement retentit juste à notre droite.
- Qu'est-ce que c'est, dit Thierry en tremblant.
- Je crois que ça doit être un hibou, répondis-je sans trop y croire.
Et le cri lugubre recommença. Puis des craquements de branchages retentirent tout autour de nous. Terrifiés par ces bruits étranges, nous n'osions plus appeler nos parents. C'est alors, que sur le chemin, s'avança une drôle de silhouette.
C'était un horrible monstre ! Il avait deux énormes bras qui descendaient jusqu'à ses mollets, des yeux jaunes et cruels. Ses dents étaient pointues et son nez rejoignait ses lèvres. En plus, il était entièrement violet et n'arrêtait pas de sauter sur place. Tremblants de peur nous n'osions plus bouger.
- Bonsoir les enfants, nous dit-il, vous êtes là pour le jeu ?
- Le jeu ?
- Oui, le jeu d'Halloween.
- Sans trop savoir, nous répondîmes oui.
- Ah tant mieux, dit le monstre, je croyais que personne ne viendrait. Car c'est vraiment difficile.
- Ah bon ? dit Thierry qui était blanc comme un linge.
- Oui parce que celui qui perd doit être mangé, dit le monstre. Je compte jusqu'à dix et à dix je vous recherche et si je vous trouve tant mieux, parce que cela fait trois mois que je n'ai rien mangé... UN.... DEUX... TROIS... QUATRE... CINQ... SIX, SEPT, HUIT ! NEUF !! DIX !!!
Avant que nous ayons eu le temps de réagir, le monstre se jeta sur Thierry. La gueule du monstre se mit à grandir, grandir, grandir encore, et il avala Thierry d'un seul coup. C'était horrible...
Je me mis à courir comme un fou. Mais déjà le monstre était là, juste derrière moi. J'entendais son souffle rauque et sentais son odeur pestilentielle. A l'école, je suis le champion de la course, mais là j'avais beau courir le plus vite possible, le monstre, petit à petit, me rattrapait. Soudain je sentis ses griffes sur mon épaule et je tombais dans les feuilles mortes. Il m'attrapa le bras et se mit à me secouer...
- Réveille-toi il est l'heure de se préparer pour l'école.
Ouf ! c'était un horrible cauchemar et c'était papa qui me tenait le bras pour me réveiller.
- Aujourd'hui c'est le 31 octobre, dis papa, j'ai eu une super idée. J'ai appelé les parents de Thierry, ils sont d'accord. Ce soir nous allons pique-niquer dans le bois de Mortelune.
- NON !!!!!!
#763 Le 23-06-2013 à 11h55
histoire tres longue desoler ^^'
Jeff the killer:
Jeff et sa famille venaient d'emménager dans un nouveau quartier. Son père avait obtenu une promotion au travail, ils ont donc pensé qu'il serait préférable de vivre dans un de ces nouveaux quartiers de la ville. Jeff et son frère Liu ne pouvaient se plaindre ici. Une nouvelle maison plus confortable. Comment ne pas l'aimer? Comme ils étaient en train de déballer leurs cartons, un de leurs voisins est venu les saluer.
« Bonjour » dit-elle « je suis Barbara. J'habite en face de chez vous. »
« Je voulais juste me présenter et vous présenter mon fils. » Elle se retourna pour appeler son fils. « Billy, ce sont nos nouveaux voisins. » Billy les salua et retourna jouer dans son jardin.
« Eh bien » dit la mère de Jeff, « Je suis Margaret, voici mon mari Peter et mes deux fils, Jeff et Liu. » Les deux petits saluèrent leur nouvelle voisine puis Barbara les invita à l'anniversaire de son fils. Jeff et son frère étaient sur le point de refuser lorsque leur mère leur demanda d'accepter.
Une fois rentrés dans leur nouvelle maison Jeff demanda à sa mère :
«Maman, pourquoi faut-il qu'on aille la fête de ce gamin? On ne le connaît même pas ! »
«Jeff...» dit sa mère. «...Nous venons juste d'arriver ici, nous devons nous montrer gentils et passer du temps avec nos voisins pour se faire de nouveaux amis. Maintenant vous irez à cet anniversaire c'est définitif.»
Jeff tenta de répliquer mais s'arrêta, il savait qu'il ne pouvait rien faire. Chaque fois que sa mère disait quelque chose, c'était définitif. Il se dirigea vers sa chambre et se laissa tomber sur son lit. Il était allongé là à regarder son plafond quand tout à coup, il a eu un sentiment bizarre. Pas tellement une douleur, mais... quelque chose de bizarre. Il tentait de comprendre ce qui lui arrivait lorsqu'il entendit sa mère l'appeler d'en bas pour prendre ses affaires. Il se releva donc pour aller les chercher.
Le lendemain, Jeff descendit les escaliers pour prendre son petit déjeuner et se préparer pour l'école. Comme il était assis là, à manger ses céréales il eut de nouveau ce drôle de sentiment. Cette fois, c'était plus fort. Il sentit une légère douleur tout au fond de lui, qu'il ignora une fois de plus. Quand lui et Liu finir de déjeuner, ils descendirent à l'arrêt de bus. Ils étaient assis là à attendre quand tout d'un coup, un gamin sur une planche à roulettes sauta par-dessus eux, à quelques centimètres au-dessus de leurs genoux. Ils firent tous deux un bond en arrière.
« Hé, qu'est-ce...? »
Le gamin se retourna. Il saisit sa planche à roulettes à la main et se dirigea vers eux. L'enfant semblait être âgé d'environ douze ans, un an de moins que Jeff. Il portait une chemise et un jeans déchiré bleu.
« Bien, bien, bien. On dirait que nous avons de la viande fraîche. »
Soudain, deux autres enfants apparurent. L'un était très maigre et l'autre énorme.
«Eh bien, puisque vous êtes nouveaux ici, je tiens à nous présenter, là-bas c'est Keith." Jeff et Liu regardèrent le gamin maigre. Il avait un visage d'abruti.
« Et lui c'est Troy. » Ils regardèrent le gosse obèse. Tu parles d'un pot de saindoux. Ce gamin donnait l'impression de ne jamais avoir fait de sport de sa vie.
« Et moi... » déclara le premier enfant « Je suis Randy ». « Maintenant, pour tous les enfants dans ce quartier, il y a un petit prix à payer pour pouvoir prendre l'autobus, si vous voyez ce que je veux dire... » Liu se leva, prêt à frapper mais Randy avait un couteau sur lui.
«Tss, tss, tss, j'avais espéré que vous seriez plus coopératif, mais il semble que nous allons devoir utiliser la manière forte». Le gamin s'approcha de Liu et attrapa le portefeuille dans sa poche. Jeff eut ce sentiment nouveau, maintenant, il était vraiment fort, une sensation de brûlure. Il se leva, mais Liu lui fit signe de se rasseoir. Jeff l'ignora et se dirigea vers l'enfant.
« Écoute, tu vas rendre son portefeuille à mon frère tout de suite. » Randy mit le portefeuille dans sa poche puis en sortit son couteau.
« Oh? Et sinon ? Qu'est-ce que tu vas faire ? » Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase que Jeff le frappa au nez. Comme Randy essayait de protéger son visage, Jeff lui saisit les poignets. Randy se mit à crier et Jeff saisit le couteau de sa main. Troy et Keith se précipitèrent vers eux mais Jeff fut trop rapide. Il jeta Randy au sol. Keith tenta de l'attraper mais Jeff le poignarda dans le bras. Keith tomba à terre en hurlant. Troy, lui, tirait Randy pour le sortir de là, Jeff n'eut même pas besoin du couteau. Il le frappa juste directement dans l'estomac, Troy chuta, il vomit en se tenant le ventre. Liu ne pouvait rien faire mais regarda son frère avec étonnement.
« Pourquoi t'as fait ça Jeff ? » c'était tout ce qu'il avait pu dire.
Le bus arrivant, ils ne voulaient pas être blâmés pour tout ce qui venait de se passer, ils se mirent à courir aussi vite qu'ils le pouvaient. Liu jeta un coup d'œil en arrière pour voir le chauffeur de bus se précipiter vers Randy et les autres.
Jeff et Liu arrivèrent à l'école, ils n'osèrent rien dire sur ce qui s'était passé. Liu pensait que son frère avait fait ça pour le protéger mais Jeff savait que c'était autre chose. Quelque chose d'effrayant. Lorsqu'il avait eu ce sentiment, il réalisait combien il était puissant, l'envie de juste...blesser quelqu'un. Il n'aimait pas la façon dont les choses tournaient mais il ne pouvait s'empêcher de se sentir heureux. Il tachait de ne pas trop penser à cette sensation étrange durant ses journées d'école. Même lorsqu'il rentrait chez lui, à proximité de l'arrêt de bus où il s'était battu, et sachant que maintenant il ne pourrait probablement plus prendre le bus, il se sentait heureux.
Quand il est rentré chez lui, ses parents lui on demandé comment s'était passée sa journée, il avait répondu d'une voix un peu inquiétante: «C'était une journée merveilleuse.»
Le lendemain matin, il entendit frapper à sa porte. Il descendit pour trouver deux policiers dans l'entrée, sa mère le regardait avec colère.
« Jeff, ces officiers me disent que tu as attaqué trois enfants. Que ce n'était pas un combat régulier, et qu'ils ont été poignardés. Poignardé, mon fils! » Jeff baissa les yeux, montrant à sa mère que c'était vrai.
«Maman, ce sont eux qui nous ont attaqué moi et Liu. »
« Fiston » a déclaré l'un des flics « Nous avons trouvé trois enfants, deux poignardé, le troisième ayant une ecchymose sur son ventre, et nous avons des témoins qui prouvent que vous avez fui la scène. Maintenant, qu'est-ce que cela nous dit? » Jeff savait que c'était inutile. Il ne pouvait lui dire que Liu avait été attaqué, mais il n'y avait aucune preuve que ce n'était pas eux qui avaient attaqué le premier. Ils ne pouvaient pas dire qu'ils ne fuyaient pas, parce qu'il s'agissait bien de la vérité. Donc Jeff ne pouvait pas se défendre, ni lui, ni Liu.
« Mon fils, appelle ton frère. » Mais Jeff ne pouvait pas le faire, puisque c'était lui qui avait battu ces enfants.
« Monsieur, c'est ... c'est moi. Je suis celui qui a blessé les enfants. Liu a essayé de me retenir, mais il ne pouvait m'arrêter." Le flic regarda son partenaire et tous deux hochèrent la tête.
«Eh bien gamin, il semble que l'on va devoir t'arrêter »
« Attendez! » dit Liu. Ils ont tous levé les yeux pour voir le petit garçon tenant un couteau. Les policiers ont alors sorti leurs armes et l'on mis en joue.
« C'est moi, c'est moi qui ais fait ça. J'ai des marques qui le prouvent. » Il leva ces manches pour révéler des coupures et des ecchymoses, comme lors du combat.
« Fiston, pose ce couteau » déclara l'officier. Liu lâcha son arme qui tomba au sol. Il mit ses mains en l'air et se dirigea vers les policiers.
« Nan ! C'est pas Liu, c'était moi! Je l'ai fait! » Des larmes coulaient sur le visage de Jeff.
« Huh, mon pauvre frère. Essayer de prendre tous les blâmes pour ce que j'ai fait. Eh bien, emmène-moi. » La police conduisit le petit garçon jusqu'à leur voiture de patrouille.
« Liu, dis-leur que c'était moi! Dis-leur! Que c'était moi qui ais blessé ces enfants!" La mère de Jeff posa ses mains sur ses épaules.
« Jeff, s'il te plaît, cesse de mentir. Nous savons que c'est Liu, tu peux arrêter. » Jeff regarda, impuissant, la voiture de police s'en aller avec son frère. Quelques minutes plus tard, leur père vint le rejoindre dans l'allée, en voyant le visage de Jeff, il remarqua que quelque chose n'allait pas.
« Mon fils, qu'est-ce que c'est ? » Jeff ne pouvait pas répondre. Ses cordes vocales étaient nouées à force de pleurer. Sa mère détourna les yeux et rentra dans la maison, suivit de son père, ils laissèrent Jeff pleurer dans l'allée. Après une heure ou deux il revint à la maison, voyant que ses parents étaient tous deux choqués, tristes et déçus. Il ne pouvait pas les regarder. Il ne voyait pas comment ils pouvaient penser que c'était Liu qui avait fait ça, alors que tout était de sa faute. Pour échapper à cette tourmente, il tenta de s'endormir.
Deux jours étaient passés, sans nouvelles de Liu de la part du Comité Paritaire de Discipline. Rien d'autre que la tristesse et la culpabilité. C'est ce samedi, alors que Jeff fut réveillé par sa mère, avec un visage heureux et radieux.
« Jeff, c'est le jour J » dit-elle en ouvrant les rideaux et en laissant entrer la lumière dans sa chambre.
« Qu'est-ce, qu'est-ce qu'il y a aujourd'hui? » demanda Jeff dès qu'il fut réveillé.
« Quoi ? Tu ne te souviens plus ? C'est la fête de Billy aujourd'hui. » Une fois tout à fait réveillé, il rétorqua.
« Maman, tu plaisantes, pas vrai? Ne compte pas sur moi pour aller faire la fête de ce gamin ... » Il y eut un long moment de silence.
« Jeff, nous en avons déjà parlé. Et puis je pense que cette fête pourrait illuminer un peu ces tristes jours. Maintenant va t'habiller. » La mère de Jeff sortit de la chambre et descendit pour se préparer elle même. Il peina à se lever mais finit par attraper une chemise au hasard, un jeans et descendit les escaliers. Ses parents étaient déjà prêts, sa mère en robe et son père en costume. Pourquoi n'avait-il jamais le droit de porter des déguisements pour aller à une fête ? Pensa-t-il.
« Jeff, c'est tout ce que tu vas mettre ? » lui demanda sa mère.
« C'est toujours mieux que d'en porter trop." lui répondit-il. Sa mère voulut crier mais il se cacha derrière un sourire.
« Ça suffit Jeff, on peut être trop habillé, mais le principal est de faire bonne impression." lui dit son père. Jeff grogna et retourna dans sa chambre.
« Je n'ai pas de déguisement!" a-t-il crié en bas des escaliers.
« Il suffit de choisir quelque chose. » a appelé sa mère. Il regarda donc autour de lui dans sa garde-robe pour trouver ce qu'il pourrait appeler un déguisement. Il y trouva un pantalon noir qu'il portait pour les occasions spéciales et un maillot de corps. Il ne pouvait pas trouver une chemise pour aller avec elle cependant. Il regarda autour de lui et ne trouva que des chemises rayées et à motifs. Aucune n'allait avec le pantalon. Il finit cependant par trouver un sweat à capuche blanc.
« Tu portes ça? » demandèrent-ils. Sa mère regarda sa montre. « Oh, pas le temps de changer. Rentrons. ». Ils traversèrent la rue jusqu'à la maison de Barbara. Ils frappèrent à la porte et Jeff remarqua que Barbara, tout comme ses parents, était trop habillée. Alors qu'ils entraient à l'intérieur Jeff put voir qu'il n'y avait que des adultes, pas d'enfants.
« Les enfants sont dans la cour. Jeff, que dirais-tu d'aller les voir ? » demanda Barbara.
Jeff se dirigea vers la cour pleine d'enfants. Ils couraient partout en costumes de cow-boy et se tiraient les uns sur les autres avec des fusils en plastique. On se serait cru dans un Toys R Us. Soudain, un gamin s'approcha de lui et lui offrit un chapeau et un pistolet.
« Hé. Tu veux jouer ? » lui demanda-t-il ?
« Ah, non. Je suis trop vieux pour ce genre de choses. » L'enfant le regarda avec un visage assez étonné.
« S'il te plaît? » dit le gamin.
« Bien. » finit par dire Jeff.
Il mit son chapeau et commença à faire semblant de tirer sur les enfants. Au début, il pensait que c'était totalement ridicule, mais finit par vraiment s'amuser. C'était la première fois qu'il réussissait à se sortir Liu de l'esprit. Ainsi, il joua avec les enfants pendant un certain temps, jusqu'à ce qu'il entende un bruit. Un bruit bizarre, ensuite plus rien. Il fut frappé à la tête. Randy, Troy, et Keith avaient sauté par-dessus la clôture sur leurs planches à roulettes. Jeff lâcha son pistolet et perdit son chapeau. Randy regarda Jeff avec une haine brûlante.
« Salut Jeff » lui dit-il. « Il me semble que cette histoire n'est pas terminée». Jeff vit son nez meurtri. « Je pense que nous sommes quittes. Je vous ai frappé, et vous avez envoyé mon frère au CPD. »
Randy avait de la colère dans ses yeux. « Oh non, ce n'est pas encore terminé. Tu nous as eus la dernière fois mais pas aujourd'hui. »
Randy se précipita sur Jeff. Tout deux chutèrent au sol. Randy frappa de nouveau Jeff au nez, et Jeff lui attrapa la tête. Jeff poussa le garçon qui était au-dessus de lui et les deux se relevèrent. Les enfants criaient et couraient partout. Troy et Keith sortirent leurs armes hors de leurs poches.
«Personne ne nous interrompra ! » dirent-ils. Randy sorti un couteau et poignarda Jeff à l'épaule.
Jeff cria et tomba à genoux. Randy lui donna des coups de pied dans le visage mais celui-ci réussit à attraper son pied et il le tordit, faisant tomber son adversaire. Jeff se leva et se dirigea vers la porte arrière de la maison. Troy l'attrapa.
« Besoin d'aide ?» Il prit Jeff par le col et le jeta contre la porte qui s'ouvrit. Randy recommença à plusieurs reprises à lui donner des coups de pied, jusqu'à ce qu'il commence à cracher du sang.
« Allez Jeff, bats-toi ! » Il prit Jeff et le jeta dans la cuisine. Randy vit une bouteille de vodka sur le comptoir et brisa le verre sur la tête de Jeff.
« Bats-toi! » Il jeta Jeff dans le salon.
« Allez Jeff, regardez-moi! » le garçon à terre leva péniblement les yeux, le visage criblé de sang.
« Je suis celui qui a envoyé ton frère en CPD. Et tu restes là à pourrir sans rien faire! Tu devrais avoir honte! » Jeff commença à se lever.
« Oh, enfin! Tu te lèves pour te battre! » Jeff était maintenant à ses pieds, le sang et la vodka coulaient sur son visage. Encore une fois, ce sentiment étrange lui enserra la poitrine, il ne l'avait plus senti depuis un certain temps.
« Enfin. C'est toi! » dit Randy.
C'est alors que Jeff comprit. Quelque chose à l'intérieur de lui venait de s'enclencher. Son psychisme était détruit, toute pensée rationnelle s'était envolée, tout ce qu'il pouvait faire, c'était tuer. Il attrapa Randy et le poussa sur le sol. Puis prit les brides de verre brisé pour perforer le cœur du petit garçon. Les battements du cœur de Randy ralentissaient, il manquait d'air mais comme il vivait encore, Jeff s'acharna sur lui. Coup après coup, le sang jaillit du corps de Randy jusqu'au moment où il rendit son dernier souffle.
Troy et Keith cherchaient Jeff, lorsqu'ils finirent par le trouver, ils pointèrent leurs armes sur lui. Jeff vit les canons des armes pointés sur lui, il prit la fuite dans les escaliers. Mais Troy et Keith étaient à ses trousses et lui tiraient dessus. Jeff monta les escaliers, il se cacha dans la salle de bain. Il saisit le porte-serviettes et le décrocha du mur.
Lorsqu'il les vit entrer dans la salle de bain Jeff frappa Troy au visage avec le porte-serviette. Cependant Keith était plus agile que Troy, et réussit à éviter le coup. Il attrapa Jeff par le cou et le plaqua contre le mur. Le choc fit tomber la bouteille d'eau de javel qui se trouvait sur l'étagère au-dessus d'eux. Le liquide toxique leur tomba dessus, brûlant leur visage. Ils hurlèrent, Jeff s'essuya les yeux du mieux qu'il le pouvait. Il put ainsi attraper le porte-serviettes et le balança tout droit dans la tête de Keith. Son adversaire gisait là, dans une mare de sang, Jeff laissa échapper un sourire sinistre.
Keith se mit à rire à son tour
« Qu'est-ce qui est si drôle? » demanda Jeff. Keith a sorti un briquet et l'alluma. « Ce qui est drôle... » dit-il. « ...C'est que tu es couvert d'eau de javel et d'alcool. »
Les yeux de Jeff s'agrandirent lorsque Keith jeta le briquet sur lui. Les flammes dévorèrent le visage du pauvre Jeff, sa peau fondait, blanchissait. Il poussa un cri terrible, il prit feu. Il se jeta au sol pour rouler et tenter d'éteindre les flammes mais c'était inutile. Il courut dans le couloir, et tomba dans les escaliers. Les enfants et les parents qui étaient revenus dans la maison se mirent à hurler en voyant le garçon en feu, tomber sur le sol, aux portes de la mort. La dernière chose que Jeff vit fut sa mère et les autres parents essayant d'éteindre la flamme. C'est à ce moment qu'il s'évanouit.
Quand Jeff se réveilla, il vit que tout était blanc, des bandes de tissu lui entourait le visage. Il ne pouvait rien voir, mais il sentit un plâtre sur son épaule, et sur l'ensemble de son corps. Il tenta de se lever, mais une horrible douleur le parcouru. Une infirmière se précipita vers lui.
« Je ne pense pas que tu puisses sortir du lit tout de suite. » dit-elle en le remettant dans son lit. Jeff était assis là, sans rien voir, n'ayant aucune idée d'où il était. Enfin, après quelques heures, il entendit sa mère.
« Mon chéri, Comment te sens-tu ? » lui demanda-t-elle. Jeff ne pouvait pas répondre cependant, son visage était couvert, et il était incapable de parler. « Oh, chéri, j'ai d'excellentes nouvelles. Des témoins ont raconté à la police qu'ils avaient vu Randy essayer de vous attaquer. Ils ont finalement décidé de laisser Liu s'en aller. » « Il sortira d'ici demain, et puis vous deux...vous serez à nouveau ensemble. »
Durant les semaines qui suivirent, Jeff reçut régulièrement la visite de sa famille . Puis, vint le jour où ses bandages devaient être enlevés. Sa famille était là pour le voir, voir à quoi il allait pouvoir ressembler après ce terrible incident. Le médecin commença à défaire les bandages, tous étaient rivés à leur siège, attendant que la dernière bande fut enlevée.
« Ce n'était pas facile, nous avons fait de notre mieux. » déclara le médecin. Il tira rapidement sur le tissu, dévoilant enfin le visage de Jeff.
Sa mère hurla, les yeux de son père et de son frère affichaient une expression d'étonnement.
« Quoi? Qu'est-ce qui est arrivé à mon visage? » demanda Jeff. Il se précipita hors de son lit et courut vers la salle de bain. Il se regarda dans le miroir et vit la cause de leur détresse. Son visage. C'était...horrible. Ses lèvres avaient été brûlées, remplacés par une épaisse ombre rouge, une chair à vif. Sa peau avait blanchi et ses cheveux avaient pris une teinte noire des plus sombre. Lentement, il porta la main à son visage. Sa peau avait maintenant un toucher dur comme du cuir. Il se retourna vers sa famille puis de nouveau vers le miroir.
« Jeff » hésita Liu « Ce n'est pas...si mal »
« Pas si mal que ça? C'est parfait! »
Sa famille fut surprise et Jeff se mit à rire, un rire incontrôlable. Ses parents se regardèrent l'air inquiet.
« Euh ... Jeff, tu vas bien ? »
« Bien ? Je n'ai jamais été aussi heureux ! Ha ha ha ha ha Haaaaaa, regardez-moi ! Je suis magnifique ! » Il ne pouvait pas s'arrêter de rire. Il caressa de nouveau son visage en se regardant dans le miroir. Quelque chose en Jeff était né, il n'était plus le même.
« Docteur... » interpella Margaret. «Mon fils va ... bien ? vous savez...dans sa tête? »
« Oh oui, ne vous inquiétez pas, ce comportement est typique pour les patients qui ont eu de très grandes quantités d'analgésiques. Si rien ne change dans quelques semaines, ramenez-le ici, et nous lui ferons passer un test psychologique. »
« Oh merci docteur. » La mère de Jeff alla voir son fils. « Jeff, mon trésor. Il est temps d'y aller. »
Jeff détourna le regard du miroir, le visage toujours déformé d'un sourire fou. Sa mère le prit par l'épaule et il l'aida à s'habiller.
« C'est comme ça qu'il est arrivé...» avait déclaré la dame de la réception. La mère de Jeff baissa les yeux pour voir le pantalon noir et le sweat à capuche blanc que son fils portait. Ils étaient maintenant propres du sang qui les avait maculé...
Plus tard cette nuit-là, Margaret fut réveillée par un bruit venant de la salle de bain. On aurait dit que quelqu'un pleurait. Lentement, elle s'approcha pour voir de quoi il s'agissait. Lorsqu'elle regarda dans la pièce elle vit un spectacle des plus traumatisants. Son petit Jeff avait pris un couteau dans la cuisine et s'était entaillé les joues pour se dessiner un sourire.
«Jeff, qu'est-ce que tu fais?" demanda sa mère sous le choc.
Le garçon se retourna pour la regarder. « Je n'arrivais plus à sourire maman, je ne le pouvais plus, ça faisait mal. Mais maintenant, je peux sourire pour toujours ! »
Elle remarqua alors les yeux de son fils, cernés de noir.
« Jeff, tes yeux! »
« Je ne pouvais pas voir mon visage, je n'arrivais pas à le voir. J'étais fatigué et mes yeux ont commencé à se fermer... j'ai brûlé mes paupières pour que je puisse le voir maman... mon nouveau visage ! »
La mère de Jeff doucement commencé à reculer, voyant que son fils avait perdu la raison.
« Qu'est-ce qu'il y a maman ? Ne suis-je pas beau ? »
« Si, mon fils...tu l'es ! » « Laisse-moi aller chercher papa, pour qu'il puisse voir ton visage. » Elle courut dans sa chambre et secoua son mari pour le réveiller.
« Chéri, prend le fusil, nous... » Elle s'arrêta en voyant Jeff à la porte, tenant un couteau.
« Maman, tu as menti. »
C'est la dernière chose qu'ils entendirent avant que Jeff ne se précipite sur eux avec le couteau.
Liu fut également réveillé par un cri. N'ayant rien entendu d'autre il décida de fermer les yeux et essaya de se rendormir. Mais juste avant de replonger dans le sommeil, il eut le sentiment étrange que quelqu'un l'observait. Il leva les yeux, avant qu'une main ne lui couvre la bouche. Jeff leva lentement le couteau au-dessus de la tête de son frère. Liu se débattit pour essayer d'échapper à la prise de son aîné.
« Shhhhhhh... » lui dit Jeff « Endors-toi ! »
#764 Le 23-06-2013 à 12h05
fanadegg : Fait un résumé c'est trop long il y a pleins de passages inutiles j'ai lu la moitié a part la bagarre il n'y a rien, fait un résumé... ><"
#765 Le 23-06-2013 à 12h28
Rien ne vaut une bonne creepypasta ^^
Désolée si c'est un peu long, mais ça vaut le coup d'œil
L'Homme de minuit.
Les citrouilles brillaient et éclairaient la pénombre de ce 31 octobre. Les enfants déguisés en petits monstres courraient dans les rues en criant « bonbon ou farce ! » à tout bout de champ.
- On te laisse la maison Josh ! cria ma mère du rez-de-chaussée.
Je jetai discrètement un œil à ma montre : 19 h 30. « Parfait, comme prévu... » pensai-je joyeusement.
- Josh ! Viens ici tout de suite ! continua mon père.
Je descendis les escaliers rapidement, frôlant la chute. Mes parents m'attendaient devant la massive porte d'entrée en bois.
- Bon, je t'explique les règles, commença-t-il, tu as le droit d'inviter des amis mais vous restez calme, vous répondez aux enfants qui tapent à la porte, les bonbons sont dans la cuisine ! Tu nous appelles à 23 heures sur mon portable !
- Oui, je sais, je connais les règles !
- On rentre demain après midi, on dormira à l'hôtel, termina ma mère, en cas de problème de toute façon, il y a les voisins !
- Je sais, j'irai les voir au cas où !
Mon père me dévisagea avec insistance.
- Pas d'alcool...
- ...ni de drogue ! Quand même papa, tu me fais confiance non ?
- Oui, oui. Bon, à demain !
Ils m'embrassèrent chacun leur tour avant de partir dans la voiture. Dès que la lumière des phares disparût, je me mis à la préparation de notre soirée.
J'avais invité quelques amis pour fêter Halloween, nous allions faire une soirée inoubliable. Le sel, les bougies, tout était prêt. Nous allions garder les bonbons pour nous, j'avais posé sur la porte une feuille indiquant que nous ne participions pas à Halloween, les enfants n'allaient pas nous déranger.
Vers 20 h 30, mes amis arrivèrent. Pas un seul en retard. Il y avait mon meilleur ami Travis, ma petite amie Sally, une de ses amies Joann et un autre ami à moi, Kevin.
Ils entrèrent rapidement, le temps s'était étrangement assombri et des nuages effrayant s'étaient formés.
- Salut ! dis-je en ouvrant la porte. Entrez vite, les pizzas sont prêtes, installez vous dans le salon.
J'embrassai ma petite amie qui pris tout de suite la direction des canapés en guidant Kevin et Joann. C'était la première fois qu'ils venaient chez moi, et il faut dire que ma maison est plutôt imposante : grandes portes en bois massif, charpente visible et plus de 200 mètre carré de rez-de-chaussée, le terrain idéal pour notre projet nocturne.
Notre petit jeu, je l'avais organisé avec Travis. On avait mis le nez dessus en fouillant sur internet, sur un site racontant des histoires paranormales. Personne ne l'avait véritablement essayé, et ceux qui avait tenté le recommandait fortement pour ceux qui voulait des sensations fortes.
Tout le monde à cette soirée avait accepté de participer, sans rechigner mais ils ne savaient pas de quoi il s'agissait. On leur avait juste dit que ça allait être « effrayant ».
Sally étant une adepte du surnaturel, elle accepta la première et motiva Kevin et Joann.
Alors que tout le monde était installé dans le canapé, Travis m'aida à sortir le repas du four et à répartir le matériel nécessaire par candidat.
- Ça suffira à ton avis ? demandai-je à Travis.
- T'inquiète, j'ai aussi ramené quelques bières et une bouteille de vodka histoire de nous mettre dans l'ambiance !
Je restai sceptique lorsqu'il m'annonça son « cadeau ».
- Ouais, mais pas d'abus hein ! J'ai promis à mon père que...
- Il ne remarquera même pas une bouteille de panaché avec moi, t'as pas de souci à te faire !
Malgré toute la préparation et l'organisation dont on avait fait preuve, j'avais un peu peur que ça tourne mal. « C'est pas vrai, ce sont que des histoires, calme toi... ».
22 h 30. Les pizzas sont mangés et on est avachi sur le canapé, devant un film d'horreur. Sally est blottie dans mes bras, Joann a tenté une approche sur Kevin, qui se révéla victorieuse. Travis, quant à lui, commentait les effets gore du film mal fait, avec son verre de vodka à la main.
- H-1,5, me chuchota-t-il.
- Tais toi, j'écoute, répondis-je en rigolant et en le repoussant.
Il rigola et s'installa dans le fauteuil de cuir.
23 h 30. Le film venait juste de se terminer quand Travis se leva.
- Je vais au toilette, je reviens, déclara-t-il.
En passant devant moi, il me donna un léger coup de coude et m'appela discrètement. Nous nous dirigeâmes alors vers la cuisine.
- T'as vraiment tout ce qu'il faut ? Papiers, crayons, aiguilles, bougies, allumettes, sel ?
- Oui oui, t'inquiète pas, j'ai tout préparé, répondis-je, mais je le sens mal...
- T'as pas à t'en faire, c'est qu'un jeu ! En quoi ça pourrait mal tourner ? Tu sais toi même que les fantômes n'existent pas et c'est toi qui est le premier à crier haut et fort que c'est des conneries !
- Ouais, mais bon... je sais pas...
- C'est qu'un jeu, on va flipper, et voilà ! Aller, on va expliquer les règles !
Nous emmenâmes le matériel dans le salon. Tout le petit groupe fût étonné de nous voir débarquer avec autant de babioles.
- C'est pour la surprise ça ? demanda Sally.
- Oui, répondis-je en répartissant les objets. Vas-y Travis, explique en quoi ça consiste !
- Nous allons faire ce soir le Jeu de Minuit. Pour faire simple, nous avons jusqu'à 3 h 33 précise à partir de minuit pour traverser la maison de Josh. Étant donné pour que Kevin et Joann, c'est la première fois qu'ils viennent ici, nous allons faire la visite de la maison et le trajet à effectuer. Sally, tu nous accompagnes pendant que ton copain prépare le matériel ?
- OK ! A tout de suite Josh !
Elle m'embrassa avant de partir avec les autres, me laissant seul dans le salon.
Je répartis les bougies, nous permettant de nous déplacer dans le noir, avec une boîte d'allumette par personne, le papier et le crayon. Chacun avait aussi une aiguille, pour la goutte de sang. Cette dernière était obligatoire pour l'invocation.
Le trajet à effectuer était assez simple : il fallait traverser le salon, la cuisine, le long couloir débouchant sur ma chambre et sortir par la baie vitrée donnait sur la piscine extérieur. En gros, il fallait cinq minutes avec les lumières pour traverser tout ça. Le jeu aurait dû se terminer vers minuit et demi.
Après un quart d'heure de visite poussé, le groupe revint dans le salon et s'installa sur le canapé. Je commençai l'explication de la soirée.
- Nous allons invoquer l'Homme de Minuit. Pour cela, nous allons nous placer juste après devant ma porte d'entrée en bois. Chacun écrira son prénom sur un papier, déposera une goutte de son sang avec l'aiguille qu'il étalera le plus possible, posera la bougie allumée sur le papier qui sera devant la porte. Il faudra que tout le monde tape 22 fois sur la porte et le dernier coup devra tomber parfaitement sur minuit pile ! Autrement, cela risque de mal tourner.
- Comment ça, mal tourné ? s'inquiéta Joann.
- Tu n'as pas à t'en faire, répondit Travis, on gère la situation.
- Cela fait, continuai-je, il faudra traverser la maison, bougie à la main. L'Homme de Minuit est un esprit, pas une personne à part entière. Vous devrez l'éviter à tout prix ! Si votre bougie s'éteint, c'est qu'il est proche. Vous aurez alors 10 secondes pour rallumer votre bougie avec les allumettes. Si vous n'y parvenez pas, vous devrez utiliser le sel que vous aurez pour faire un cercle autour de vous.
- Et si jamais on n'arrive pas à faire le cercle ? demanda Sally.
- L'Homme de Minuit viendra à votre rencontre, expliqua Travis, et vous vivrez votre pire cauchemar jusqu'à 3 h 33 précisément.
D'un coup, Kevin éclata de rire.
- Que des conneries ! rigola-t-il.
- On verra à minuit, grogna Travis, mais vient pas pleurer si t'aperçoit une ombre.
- On se calme, dis-je, maintenant, je vais expliquer ce qu'il ne faut ABSOLUMENT PAS faire. Interdiction de s'éclairer avec autre chose que la bougie, donc les portables seront éteints. Pas une seule lumière allumée, j'irai couper le disjoncteur après. Le jeu se termine à 3 h 33, interdiction d'aller dormir pendant ce temps. Mais le plus important : jamais, jamais, jamais provoquer l'Homme de Minuit.
Kevin rigola encore plus fort que la première fois.
- « Jamais, jamais, jamais provoquer l'Homme de Minuit. », répéta-t-il avec une voix sinistre. Je sens que je vais bien me marrer tout à l'heure !
- Tais-toi, cria Travis, écris ton nom sur le papier et met une goutte de sang, tout le monde le fait aller !
Chacun écrivit dans le silence son nom puis, avec l'aiguille, déposa sur les papiers une goutte de sang bien étalée.
- Bien, continuai-je en suçant mon doigt piqué, maintenant, je reviens, je vais éteindre les lumières. Pendant ce temps, allumez les bougies, récupérez votre boîte d'allumette et le sel !
Je descendis à la cave. Cela faisait des mois que je n'étais pas descendu, la poussière avait envahi le sol. Des toiles d'araignées gigantesques s'étaient formées dans les coins de mur. En me dirigeant vers le disjoncteur, j'entendis un faible ricanement. Un rire sinistre qui me fit trembler.
- Arrêtez, c'est pas drôle les gars ! dis-je en tremblant. Sortez de là !
Personne ne me répondit. « C'est ton imagination... ». J'éteignis rapidement l'électricité et pris le chemin des escaliers lorsqu'un vent glacial me stoppa. Une voix faible me parla :
- ne te retourne pas...
Tremblant de peur, je courus jusqu'en haut et fermai la porte de la cave à clé. En me retournant, une lumière blanche m'aveugla.
- Tout va bien ? demanda Sally. Tu es tout pâle !
- J'ai... je... non ça va, t'inquiète pas.
Elle m'embrassa et me guida jusqu'à la porte d'entrée. Ils avaient disposés les bougies sur les papiers et se tenaient tous debout devant la grande porte en bois. Travis me tendit mon sel et ma boîte d'allumette.
- Viens à côté, dit-il, ta bougie est juste là.
Je me mis en place et fixai mon cadran de montre. Il était 23 h 56.
1, tout le monde se tient droit, le visage faiblement éclairé par la lueur des bougies.
2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15. Je tremblai légèrement.
16, 17, 18, 19, 20.
- Préparez vous à éteindre vos bougies, déclara Travis.
21.
- Attention...
Minuit pile. Vingt-deuxième coup. Nous avions compté juste. Tout le monde souffla sur les bougies. J'allai ouvrir la porte mais la poignée tourna légèrement d'elle-même. « Il est là ». J'entrouvris la porte, la refermai rapidement et d'un coup sec, allumai une allumette. Ma bougie était allumée, Travis s'en était occupée.
- Le premier arrivé à la piscine a gagner ! rigola Joann.
- Bienvenue, Homme de Minuit, déclara d'une voix hautaine Kevin.
Tout le monde prit un chemin différent. Travis et moi étions restés devant la porte d'entrée.
- Je crois qu'ils n'ont pas bien imprimé le parcours, chuchotai-je.
- Tant pis pour eux, répondit-il, on les reverra dans trois heures en plein cauchemar.
Sur ce, il prit la direction du salon. J'attendis quelques minutes avant de prendre la même direction que lui.
J'avais l'impression de ne pas visiter la même maison, que tout avait changé. L'atmosphère était lourde, pesante et glauque. J'entendais de temps en temps des rires, ceux de mes amis, mais parfois, j'entendais comme une respiration derrière moi, comme une personne qui me suivait tout doucement. D'un coup, ma bougie frôla l'extinction mais avec ma main, je la protégeai des coups de vent étranges.
Le salon avait changé, véritablement changé. Les meubles avaient bougé et des symboles étaient inscris sur les murs.
- Travis ? criai-je doucement. C'est toi qui a déplacé tout ça ?
Pas un bruit. Pas une seule réponse. Mes pas résonnaient dans le salon, la table était renversée, la télévision n'était sur aucune chaîne, elle n'affichait que de la neige.
Soudain, un grincement juste derrière moi, puis un souffle chaud dans mon cou. Ma bougie vacilla quelques secondes avant de faiblir dangereusement. Je tâtai vainement mes poches d'une main tremblante : « Non, tiens le coup, c'est pas le moment de sortir le sel. Prépare juste une allumette au cas où. »
Je m'immobilisais au milieu de ce salon que je ne reconnaissais pas. Ma bougie ne vacillait plus. J'étais dans un nouvel endroit, effrayant. Je voulais partir d'ici, mais je ne pouvais pas. Je regardai ma montre avec l'aide de ma bougie : 00 h 14. La nuit ne fait que commencer.
J'avançai tout doucement vers la cuisine quand j'entendis un cri. Pas un cri de peur, ou autre, mais un râle sinistre provenant de l'étage, comme si une personne agonisait.
- Ça va ? demandai-je.
Une voix chuchota à mon oreille.
- Ne jamais me défier...
Je me retournai vivement, dans l'espoir de trouver Travis ou Kevin me faisant une blague mais personne n'était derrière moi. Simplement le mur.
Deuxième cri d'agonie.
- Je... J'arrive ! déclarai-je.
Je fis demi-tour et me dirigeai vers l'escalier. Le premier étage était composé d'une salle de bain, de ma salle de jeux avec mes consoles et mon ordinateur et d'une chambre d'ami.
En arrivant devant les escaliers, ils me semblaient beaucoup plus long. « Tant pis, il faut que j'aille voir. »
Je montai tout doucement quand quelque chose tomba sur mes cheveux. Une goutte. Je touchai en tremblant mon crâne et éclairai mes doigts à la bougie. Du sang. Du sang avait coulé sur mes cheveux.
Je n'osais pas relever la tête, je tremblais de tout mon corps et ma bougie ne vacillait pas. L'Homme de Minuit n'était pas à côté. Je continuai mon ascension vers le premier étage, en essayant d'ignorer les gouttes de sang qui me coulait sur le haut du crâne.
Arrivé au premier étage, tous les cadres étaient tombés par terre. Des pentacles étaient inscrits aux murs, des yeux étaient dessinés avec je-ne-sais quelle couleur. Un rouge pourpre. « Du sang... ». Le couloir s'était aussi allongé, offrant quatre nouvelles portes. « C'est impossible, c'est un cauchemar... ».
Troisième cri. Il provenait de ma salle de jeu. J'avançai tout doucement vers la salle puis me baissai pour essayer de distinguer de la lumière sous la porte. Rien. L'Homme de Minuit avait dû avoir l'un d'entre nous dans la salle. « Comment il s'est retrouvé ici ? J'espère qu'il a fait le cercle de sel... »
- Qui est là ? demandai-je l'oreille collée à la porte.
Un autre cri.
- Je rentre !
La porte grinça sur ses gonds. Dès le premier pas que je fis dans la pièce, plusieurs bougies s'allumèrent autour de moi. Un véritable cauchemar.
Kevin était là, au centre de la pièce. Il était cloué au sol, par les mains, les pieds et le ventre. Il était dans un pentacle, dessiné avec son propre sang.
- Oh... oh mon Dieu... Kevin... c'est...
Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que je vomis tout mon repas par terre.
- Pars d'ici, cracha-t-il. Ne reviens pas, ou Il sera là. Il faut que...
Ses yeux regardaient dans toutes les directions. Les bougies installées dans la salle à la place de mes consoles, de ma télé et de l'ordinateur vacillèrent.
- Il est là, murmura-t-il. Fuit maintenant ! Tu as encore le temps...
Je rebroussai chemin, sans le lâcher des yeux. « Je suis désolé... ». Il hurla de nouveau et toutes les bougies s'éteignirent. Repensant aux règles, j'allumai une allumette et ma bougie était de nouveau étincelante. Une ombre était apparût devant moi, mais en voyant la bougie, elle disparût en courant vers le rez-de-chaussée. En me retournant, pour jeter un dernier regard à Kevin, il avait disparu, laissant place à une large flaque de sang.
00 h 42. J'ai fouillé tout le premier étage, je n'ai rien trouvé. Les nouvelles portes amenaient dans des pièces vides, sans aucun intérêt. Seulement une pièce inconnue était fermée à clé, au fond du couloir, et un filet de lumière sortait par le trou de la serrure. La salle du bain est couverte de sang, avec de nombreux outils de torture je crois, je ne sais pas. Après plusieurs minutes de recherche, je décidai de redescendre dans le salon et de continuer le chemin vers la piscine.
Le salon avait encore changé, la télévision était débranchée, on pouvait voir le câble au milieu du salon, mais elle affichait toujours de la neige.
Je décidai de ne pas m'attarder ici et je continuai mon chemin vers la cuisine. Bizarrement, rien n'avait changé. Quelqu'un avait placé une simple bougie sur le bar, histoire d'éclairer un peu plus la pièce, mais sinon, pas d'inscription satanique sur les murs, pas d'objets détruits ou de couteaux couverts de sang. Tout était impeccable. Jusqu'au souffle.
Un souffle éteignit toutes les sources de lumière, et je me retrouvai dans le noir total quelques secondes, le temps que je rallumai ma bougie. « C'est... c'est impossible... ».
Tout avait changé à nouveau ! Le bar, qui était alors à ma droite, se trouvait en face de moi, un pentacle géant était dessiné sur le sol, une traînée de sang se tenait en face de moi, continuant vers le couloir.
- Je le savais, on aurait jamais dû jouer à ça...
Je suivis la traînée de sang. Plus j'avançais et plus elle s'étendait. Elle devait normalement suivre le couloir et arriver dans ma chambre ou une autre pièce mais non, elle tourna vers la gauche et alla vers un escalier. Un escalier était apparût dans ma maison. Il montait encore plus haut que le premier escalier. « Un deuxième étage ? ». Je ne savais pas quoi faire, mais j'avais trop peur pour l'emprunter. J'allai continuer mon chemin vers ma chambre quand une voix me stoppa.
- Josh ? Viens, s'il te plaît... viens m'aider... je t'aime Josh...
Cette voix. C'était Sally.
- Sally ? C'est toi ?
J'avais les larmes aux yeux. J'entendais enfin une voix que je connaissais.
- Viens... je t'aime, j'ai besoin de toi... pourquoi tu veux m'abandonner Josh ?
La voix venait d'en haut des escaliers, de ces fameux escaliers. J'ai tout de suite fait le lien entre Sally et la traînée de sang. « Non, ce n'est pas possible... »
- J'arrive Sally ! Attend moi !
- Pourquoi tu m'as abandonné Josh ? Pourquoi tu m'as laissé ?
Plus je montais, plus la voix était forte.
- Je ne t'ai pas abandonné ! Ce n'est pas vrai !
- Tu t'éloignes de moi, pourquoi ?
- Mais j'arrive Sally !
Une porte se dessina avec la faible lueur de la bougie. Il fallait que je l'aide, que je la sorte de là, de cet enfer. Mais je ne reconnaissais pas sa voix. A l'intérieur de moi, j'avais un doute, j'avais peur que ça soit un piège. Mais elle continuait à m'appeler, et je ne pouvais pas la laisser ici.
J'allai actionner la poignée quand une voix m'appela.
- Redescend Josh ! Ce n'est pas elle !
C'était Travis, c'était sa voix.
- Mais elle est là !
- Ce n'est pas elle, redescend vite ! On se rejoint à la piscine, ça va pas du tout là !
Je redescendis en vitesse, en essayant de ne pas faire attention à la fausse voix de Sally.
- Je souffre Josh... et tu me laisses là... tu ne m'aimes pas Josh, tu ne m'as jamais aimé... j'ai mal... j'ai mal...
La voix continuait de répéter « j'ai mal » comme un CD rayé. Une fois arrivé en bas, elle se tût. Je repris mon chemin vers ma chambre, complètement chamboulé.
La porte de ma chambre était entrouverte. En me retournant une dernière fois, je vis une ombre avancer tout doucement vers nous, comme si elle nous suivait. Mais le pire, c'était que je n'arrivais pas à distinguer les escaliers que je venais d'emprunter. Ils avaient disparu.
- Elle veut pas s'ouvrir ta baie vitrée !
Travis tentait, en vain, d'ouvrir la fenêtre. Il avait posé sa bougie sur ma table de chevet.
- Regarde, me dit-il, ta putain de piscine est juste derrière. On est à quelques mètres de la victoire ! Et ta baie vitrée veut pas s'ouvrir bordel !
J'essayai à mon tour : rien à faire, elle était complètement bloquée.
- Bah merde, on a essayé juste avant, ça marchait impec'...
- Ouais mais là tu vois, c'est un peu un bordel monstre ! On est plus que deux, il y a du sang partout et des trucs de Satan sur les murs...
- Balance un truc contre la fenêtre, tant pis si je me fais engueuler, faut sortir de là !
Il posa sa bougie par terre et attrapa ma table de chevet.
- Écarte toi !
Il lança de toutes ses forces la table contre la vitre. Pendant ces quelques secondes, je me sentais enfin libre, nous allions nous en sortir, sauver les autres, ne plus vivre ce cauchemar. Mais nos rêves furent vite estompés.
La table rebondit contre la vitre, sans même lui faire la moindre marque d'impact.
- C'est pas possible... chuchotai-je.
- Attends, je vais réessayer ! répondit-il.
Rebelote. La table retomba au sol et se cassa en plusieurs morceaux. De rage, Travis se jeta sur la fenêtre et frappa de toutes ses forces avec ses poings. Il avait les mains en sang, mais il n'y faisait pas attention, il frappait de toutes ses forces, malgré la douleur.
- Laisse tomber Travis, murmurai-je. Il faut attendre...
Il s'écroula par terre, en larme.
- J'en peux plus... dit-il entre deux sanglots. Je veux en finir...
Je pris le sel de sa poche et fis un cercle autour de lui.
- D'après les règles, tu ne risques rien ici, alors reste là et attends 3 h 33 ! Il est exactement...
Mon espoir disparut dès l'instant où je vis l'heure : 0 h 56.
- C'est pas possible, il est au moins 1 h 30, pas 1 h 00 ! Le temps passe moins vite ou quoi ?
- Je viens avec toi, dit Travis en repoussant le sel, je vais pas rester ici tout seul ! Il faut retrouver les autres !
Décidés, nous repartîmes vers le salon, puis vers la porte d'entrée.
Les meubles n'arrêtaient pas de changer de place, de nouveaux symboles apparaissaient, les voix étaient plus présentes. Il fallait sortir de ce cauchemar. Soudain, je me souvins de la porte bloquée au premier étage.
- Il y a une porte en haut qui est fermé, dis-je. Ça se trouve, c'est une sortie ou un truc dans le genre !
- Ça vaut le coup d'essayer, au point où on en est...
Nous montâmes les escaliers tout doucement, les voix se rapprochaient dangereusement de nous. Malgré les ombres et les murmures, nous avancions vers la fameuse porte. Alors que nous étions à quelques mètres, un coup de vent éteignit nos bougies. Je n'eus aucun mal à rallumer la mienne, mais Travis avait plus de mal : ses allumettes ne fonctionnaient pas.
- Merde... allume toi... souffla-t-il.
- Dépêche toi, t'as quelques secondes ! Sinon, utilise le...
Le sel. Il n'avait pas de sel, je l'avais gaspillé quand nous étions dans ma chambre.
Nous nous regardâmes. Je lus de la peur et de la haine dans son regard. Il savait qu'il allait y passer. C'était trop tard pour lutter. Il lâcha sa bougie, essaya de murmurer quelque chose, mais c'était trop tard.
Quelque chose le tira par les jambes. Il hurla à la mort mais l'ombre le tira vers la salle de jeu, là où Kevin était mort. Je n'osais même pas imaginer ce qu'il allait subir.
- Je suis désolé Travis...
Je n'eus aucune réponse. J'étais seul.
J'arrivai en face de la porte et posai ma main sur la poignée. La lumière était plus intense qu'avant et éclairait une petite partie du couloir. Je tournai par automatisme la poignée, j'avais déjà essayé avant et la porte était fermée, mais là, c'était ouvert. La porte était ouverte ! Nous étions si près du but, et Travis... je devais avancer, sortir de là et prévenir les secours. J'ouvris la porte et une lumière blanche m'aveugla.
- Ça y est ! Je vais sortir d'ici !
Je fis un premier pas dans la lumière et d'un coup, je me sentis plus léger, serein, en sécurité. C'est alors que j'ai fermé les yeux.
Silence.
Chuchotements.
Je sentais... je sentais des personnes autour de moi.
- Il se réveille !
La lumière. Une lumière m'aveuglait.
J'ouvrais les yeux mais c'était flou.
- Ça va Josh ?
C'était Sally, avec le groupe. Il y avait Travis, Kevin et Joann.
- Qu'est ce qui s'est passé ? demandai-je.
- On jouait au jeu, raconta Travis, et on t'a entendu hurler à la mort donc on est venu te voir ! Tu étais pâle comme un linge, limite gris ! T'avais pas de sel et ta bougie était éteinte ! T'as dû te faire avoir par l'Homme de Minuit !
J'en croyais pas mes oreilles, je m'étais fait avoir comme un Bleu. L'Homme de Minuit m'a eu dès le début !
- Alors, ce n'était qu'un cauchemar !
- Oui ! Tu n'as plus à t'en faire maintenant, me rassura Sally en me prenant dans ses bras.
- Mais, quelle heure il est ? demandai-je.
- Il doit être deux heures, répondit Travis.
- Et vous avez rallumé les lumières... ?
- Bah oui pourquoi ?
Un silence s'abattit sur la maison. Un silence surnaturel. Les lumières s'éteignirent d'un seul coup. Le cauchemar recommença.
Drame pendant Halloween.
Cinq adolescents ont été retrouvés massacrés dans la maison de l'un d'eux. Il semblerait qu'ils jouaient à un jeu nommé : l'Homme de Minuit, basé sur des faits paranormaux.
Une enquête est en cours sur les circonstances du massacre. Les autorités privilégierait l'hypothèse du coup de folie de l'un des adolescents.
Un seul indice semblerait être associé à la cause paranormal : un message inscrit avec le sang d'une victime sur un mur : « Ne jamais contrarier l'Homme de Minuit... ».
#766 Le 23-06-2013 à 13h33
C'est l'histoire d'une vielle qui regarde le journal à la télé et la journaliste dit :
"fermez tous vos portes et vos fenêtre car un fou rodent dans les parrages"
alors quand la personne agée va se coucher elle ferme ses volets, ses portes ...
Elle va se coucher avec son chien qui lui, lui lèche les pieds mais tous a cou la vielle entant un bruit dans la cuisine elle se relève et elle ne vit rien alors elle va se recoucher il y a toujours le chien qui la laichait mais elle entant encore un bruit alors elle se relève et vit son chien pendu à une corde.
Alors qui lui laichait les pieds ?
#767 Le 23-06-2013 à 14h42
Je peut pas , il faut lire absolument toute l'histoire pour bien comprendre, et puis après l'histoire est moins intrigante en résumé -_-love-lapins-59 a écrit :
fanadegg : Fait un résumé c'est trop long il y a pleins de passages inutiles j'ai lu la moitié a part la bagarre il n'y a rien, fait un résumé... ><"
#768 Le 23-06-2013 à 14h43
bonjour , voici une petite histoire (plus pour Halloween!!!)
L’histoire commence comme ça,les jumelles
Alison et Shannon jouaient gentillement en attendent leurs parents.
Elles se disputait la poupée, ( les parents rentrèrent )
Alison leva le couteau le plus aiguisé bien dans les airs
et l'enfonça PROFONDEMENT dans la poitrine de sa sœur!
Un sourir malveillant lui vint,tandis quelle regardai le sang de sa sœur remplir la pièce
Ses parents n'avaient pas d'autres choix que de l'envoyer dans une maison de criminels
Et c'est là bat quelle demeuraire ...
...jusqu’à hier!
plus tard
quand elle s'est échappée elle a jurer de revenir à citer le nom de votre ville!
Et qu'elle tuerait tous les gens qui oserait fêtez Halloween!
#769 Le 23-06-2013 à 15h08
flippantninqueen a écrit :
Rien ne vaut une bonne creepypasta ^^
Désolée si c'est un peu long, mais ça vaut le coup d'œil
L'Homme de minuit.
Les citrouilles brillaient et éclairaient la pénombre de ce 31 octobre. Les enfants déguisés en petits monstres courraient dans les rues en criant « bonbon ou farce ! » à tout bout de champ.
- On te laisse la maison Josh ! cria ma mère du rez-de-chaussée.
Je jetai discrètement un œil à ma montre : 19 h 30. « Parfait, comme prévu... » pensai-je joyeusement.
- Josh ! Viens ici tout de suite ! continua mon père.
Je descendis les escaliers rapidement, frôlant la chute. Mes parents m'attendaient devant la massive porte d'entrée en bois.
- Bon, je t'explique les règles, commença-t-il, tu as le droit d'inviter des amis mais vous restez calme, vous répondez aux enfants qui tapent à la porte, les bonbons sont dans la cuisine ! Tu nous appelles à 23 heures sur mon portable !
- Oui, je sais, je connais les règles !
- On rentre demain après midi, on dormira à l'hôtel, termina ma mère, en cas de problème de toute façon, il y a les voisins !
- Je sais, j'irai les voir au cas où !
Mon père me dévisagea avec insistance.
- Pas d'alcool...
- ...ni de drogue ! Quand même papa, tu me fais confiance non ?
- Oui, oui. Bon, à demain !
Ils m'embrassèrent chacun leur tour avant de partir dans la voiture. Dès que la lumière des phares disparût, je me mis à la préparation de notre soirée.
J'avais invité quelques amis pour fêter Halloween, nous allions faire une soirée inoubliable. Le sel, les bougies, tout était prêt. Nous allions garder les bonbons pour nous, j'avais posé sur la porte une feuille indiquant que nous ne participions pas à Halloween, les enfants n'allaient pas nous déranger.
Vers 20 h 30, mes amis arrivèrent. Pas un seul en retard. Il y avait mon meilleur ami Travis, ma petite amie Sally, une de ses amies Joann et un autre ami à moi, Kevin.
Ils entrèrent rapidement, le temps s'était étrangement assombri et des nuages effrayant s'étaient formés.
- Salut ! dis-je en ouvrant la porte. Entrez vite, les pizzas sont prêtes, installez vous dans le salon.
J'embrassai ma petite amie qui pris tout de suite la direction des canapés en guidant Kevin et Joann. C'était la première fois qu'ils venaient chez moi, et il faut dire que ma maison est plutôt imposante : grandes portes en bois massif, charpente visible et plus de 200 mètre carré de rez-de-chaussée, le terrain idéal pour notre projet nocturne.
Notre petit jeu, je l'avais organisé avec Travis. On avait mis le nez dessus en fouillant sur internet, sur un site racontant des histoires paranormales. Personne ne l'avait véritablement essayé, et ceux qui avait tenté le recommandait fortement pour ceux qui voulait des sensations fortes.
Tout le monde à cette soirée avait accepté de participer, sans rechigner mais ils ne savaient pas de quoi il s'agissait. On leur avait juste dit que ça allait être « effrayant ».
Sally étant une adepte du surnaturel, elle accepta la première et motiva Kevin et Joann.
Alors que tout le monde était installé dans le canapé, Travis m'aida à sortir le repas du four et à répartir le matériel nécessaire par candidat.
- Ça suffira à ton avis ? demandai-je à Travis.
- T'inquiète, j'ai aussi ramené quelques bières et une bouteille de vodka histoire de nous mettre dans l'ambiance !
Je restai sceptique lorsqu'il m'annonça son « cadeau ».
- Ouais, mais pas d'abus hein ! J'ai promis à mon père que...
- Il ne remarquera même pas une bouteille de panaché avec moi, t'as pas de souci à te faire !
Malgré toute la préparation et l'organisation dont on avait fait preuve, j'avais un peu peur que ça tourne mal. « C'est pas vrai, ce sont que des histoires, calme toi... ».
22 h 30. Les pizzas sont mangés et on est avachi sur le canapé, devant un film d'horreur. Sally est blottie dans mes bras, Joann a tenté une approche sur Kevin, qui se révéla victorieuse. Travis, quant à lui, commentait les effets gore du film mal fait, avec son verre de vodka à la main.
- H-1,5, me chuchota-t-il.
- Tais toi, j'écoute, répondis-je en rigolant et en le repoussant.
Il rigola et s'installa dans le fauteuil de cuir.
23 h 30. Le film venait juste de se terminer quand Travis se leva.
- Je vais au toilette, je reviens, déclara-t-il.
En passant devant moi, il me donna un léger coup de coude et m'appela discrètement. Nous nous dirigeâmes alors vers la cuisine.
- T'as vraiment tout ce qu'il faut ? Papiers, crayons, aiguilles, bougies, allumettes, sel ?
- Oui oui, t'inquiète pas, j'ai tout préparé, répondis-je, mais je le sens mal...
- T'as pas à t'en faire, c'est qu'un jeu ! En quoi ça pourrait mal tourner ? Tu sais toi même que les fantômes n'existent pas et c'est toi qui est le premier à crier haut et fort que c'est des conneries !
- Ouais, mais bon... je sais pas...
- C'est qu'un jeu, on va flipper, et voilà ! Aller, on va expliquer les règles !
Nous emmenâmes le matériel dans le salon. Tout le petit groupe fût étonné de nous voir débarquer avec autant de babioles.
- C'est pour la surprise ça ? demanda Sally.
- Oui, répondis-je en répartissant les objets. Vas-y Travis, explique en quoi ça consiste !
- Nous allons faire ce soir le Jeu de Minuit. Pour faire simple, nous avons jusqu'à 3 h 33 précise à partir de minuit pour traverser la maison de Josh. Étant donné pour que Kevin et Joann, c'est la première fois qu'ils viennent ici, nous allons faire la visite de la maison et le trajet à effectuer. Sally, tu nous accompagnes pendant que ton copain prépare le matériel ?
- OK ! A tout de suite Josh !
Elle m'embrassa avant de partir avec les autres, me laissant seul dans le salon.
Je répartis les bougies, nous permettant de nous déplacer dans le noir, avec une boîte d'allumette par personne, le papier et le crayon. Chacun avait aussi une aiguille, pour la goutte de sang. Cette dernière était obligatoire pour l'invocation.
Le trajet à effectuer était assez simple : il fallait traverser le salon, la cuisine, le long couloir débouchant sur ma chambre et sortir par la baie vitrée donnait sur la piscine extérieur. En gros, il fallait cinq minutes avec les lumières pour traverser tout ça. Le jeu aurait dû se terminer vers minuit et demi.
Après un quart d'heure de visite poussé, le groupe revint dans le salon et s'installa sur le canapé. Je commençai l'explication de la soirée.
- Nous allons invoquer l'Homme de Minuit. Pour cela, nous allons nous placer juste après devant ma porte d'entrée en bois. Chacun écrira son prénom sur un papier, déposera une goutte de son sang avec l'aiguille qu'il étalera le plus possible, posera la bougie allumée sur le papier qui sera devant la porte. Il faudra que tout le monde tape 22 fois sur la porte et le dernier coup devra tomber parfaitement sur minuit pile ! Autrement, cela risque de mal tourner.
- Comment ça, mal tourné ? s'inquiéta Joann.
- Tu n'as pas à t'en faire, répondit Travis, on gère la situation.
- Cela fait, continuai-je, il faudra traverser la maison, bougie à la main. L'Homme de Minuit est un esprit, pas une personne à part entière. Vous devrez l'éviter à tout prix ! Si votre bougie s'éteint, c'est qu'il est proche. Vous aurez alors 10 secondes pour rallumer votre bougie avec les allumettes. Si vous n'y parvenez pas, vous devrez utiliser le sel que vous aurez pour faire un cercle autour de vous.
- Et si jamais on n'arrive pas à faire le cercle ? demanda Sally.
- L'Homme de Minuit viendra à votre rencontre, expliqua Travis, et vous vivrez votre pire cauchemar jusqu'à 3 h 33 précisément.
D'un coup, Kevin éclata de rire.
- Que des conneries ! rigola-t-il.
- On verra à minuit, grogna Travis, mais vient pas pleurer si t'aperçoit une ombre.
- On se calme, dis-je, maintenant, je vais expliquer ce qu'il ne faut ABSOLUMENT PAS faire. Interdiction de s'éclairer avec autre chose que la bougie, donc les portables seront éteints. Pas une seule lumière allumée, j'irai couper le disjoncteur après. Le jeu se termine à 3 h 33, interdiction d'aller dormir pendant ce temps. Mais le plus important : jamais, jamais, jamais provoquer l'Homme de Minuit.
Kevin rigola encore plus fort que la première fois.
- « Jamais, jamais, jamais provoquer l'Homme de Minuit. », répéta-t-il avec une voix sinistre. Je sens que je vais bien me marrer tout à l'heure !
- Tais-toi, cria Travis, écris ton nom sur le papier et met une goutte de sang, tout le monde le fait aller !
Chacun écrivit dans le silence son nom puis, avec l'aiguille, déposa sur les papiers une goutte de sang bien étalée.
- Bien, continuai-je en suçant mon doigt piqué, maintenant, je reviens, je vais éteindre les lumières. Pendant ce temps, allumez les bougies, récupérez votre boîte d'allumette et le sel !
Je descendis à la cave. Cela faisait des mois que je n'étais pas descendu, la poussière avait envahi le sol. Des toiles d'araignées gigantesques s'étaient formées dans les coins de mur. En me dirigeant vers le disjoncteur, j'entendis un faible ricanement. Un rire sinistre qui me fit trembler.
- Arrêtez, c'est pas drôle les gars ! dis-je en tremblant. Sortez de là !
Personne ne me répondit. « C'est ton imagination... ». J'éteignis rapidement l'électricité et pris le chemin des escaliers lorsqu'un vent glacial me stoppa. Une voix faible me parla :
- ne te retourne pas...
Tremblant de peur, je courus jusqu'en haut et fermai la porte de la cave à clé. En me retournant, une lumière blanche m'aveugla.
- Tout va bien ? demanda Sally. Tu es tout pâle !
- J'ai... je... non ça va, t'inquiète pas.
Elle m'embrassa et me guida jusqu'à la porte d'entrée. Ils avaient disposés les bougies sur les papiers et se tenaient tous debout devant la grande porte en bois. Travis me tendit mon sel et ma boîte d'allumette.
- Viens à côté, dit-il, ta bougie est juste là.
Je me mis en place et fixai mon cadran de montre. Il était 23 h 56.
1, tout le monde se tient droit, le visage faiblement éclairé par la lueur des bougies.
2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15. Je tremblai légèrement.
16, 17, 18, 19, 20.
- Préparez vous à éteindre vos bougies, déclara Travis.
21.
- Attention...
Minuit pile. Vingt-deuxième coup. Nous avions compté juste. Tout le monde souffla sur les bougies. J'allai ouvrir la porte mais la poignée tourna légèrement d'elle-même. « Il est là ». J'entrouvris la porte, la refermai rapidement et d'un coup sec, allumai une allumette. Ma bougie était allumée, Travis s'en était occupée.
- Le premier arrivé à la piscine a gagner ! rigola Joann.
- Bienvenue, Homme de Minuit, déclara d'une voix hautaine Kevin.
Tout le monde prit un chemin différent. Travis et moi étions restés devant la porte d'entrée.
- Je crois qu'ils n'ont pas bien imprimé le parcours, chuchotai-je.
- Tant pis pour eux, répondit-il, on les reverra dans trois heures en plein cauchemar.
Sur ce, il prit la direction du salon. J'attendis quelques minutes avant de prendre la même direction que lui.
J'avais l'impression de ne pas visiter la même maison, que tout avait changé. L'atmosphère était lourde, pesante et glauque. J'entendais de temps en temps des rires, ceux de mes amis, mais parfois, j'entendais comme une respiration derrière moi, comme une personne qui me suivait tout doucement. D'un coup, ma bougie frôla l'extinction mais avec ma main, je la protégeai des coups de vent étranges.
Le salon avait changé, véritablement changé. Les meubles avaient bougé et des symboles étaient inscris sur les murs.
- Travis ? criai-je doucement. C'est toi qui a déplacé tout ça ?
Pas un bruit. Pas une seule réponse. Mes pas résonnaient dans le salon, la table était renversée, la télévision n'était sur aucune chaîne, elle n'affichait que de la neige.
Soudain, un grincement juste derrière moi, puis un souffle chaud dans mon cou. Ma bougie vacilla quelques secondes avant de faiblir dangereusement. Je tâtai vainement mes poches d'une main tremblante : « Non, tiens le coup, c'est pas le moment de sortir le sel. Prépare juste une allumette au cas où. »
Je m'immobilisais au milieu de ce salon que je ne reconnaissais pas. Ma bougie ne vacillait plus. J'étais dans un nouvel endroit, effrayant. Je voulais partir d'ici, mais je ne pouvais pas. Je regardai ma montre avec l'aide de ma bougie : 00 h 14. La nuit ne fait que commencer.
J'avançai tout doucement vers la cuisine quand j'entendis un cri. Pas un cri de peur, ou autre, mais un râle sinistre provenant de l'étage, comme si une personne agonisait.
- Ça va ? demandai-je.
Une voix chuchota à mon oreille.
- Ne jamais me défier...
Je me retournai vivement, dans l'espoir de trouver Travis ou Kevin me faisant une blague mais personne n'était derrière moi. Simplement le mur.
Deuxième cri d'agonie.
- Je... J'arrive ! déclarai-je.
Je fis demi-tour et me dirigeai vers l'escalier. Le premier étage était composé d'une salle de bain, de ma salle de jeux avec mes consoles et mon ordinateur et d'une chambre d'ami.
En arrivant devant les escaliers, ils me semblaient beaucoup plus long. « Tant pis, il faut que j'aille voir. »
Je montai tout doucement quand quelque chose tomba sur mes cheveux. Une goutte. Je touchai en tremblant mon crâne et éclairai mes doigts à la bougie. Du sang. Du sang avait coulé sur mes cheveux.
Je n'osais pas relever la tête, je tremblais de tout mon corps et ma bougie ne vacillait pas. L'Homme de Minuit n'était pas à côté. Je continuai mon ascension vers le premier étage, en essayant d'ignorer les gouttes de sang qui me coulait sur le haut du crâne.
Arrivé au premier étage, tous les cadres étaient tombés par terre. Des pentacles étaient inscrits aux murs, des yeux étaient dessinés avec je-ne-sais quelle couleur. Un rouge pourpre. « Du sang... ». Le couloir s'était aussi allongé, offrant quatre nouvelles portes. « C'est impossible, c'est un cauchemar... ».
Troisième cri. Il provenait de ma salle de jeu. J'avançai tout doucement vers la salle puis me baissai pour essayer de distinguer de la lumière sous la porte. Rien. L'Homme de Minuit avait dû avoir l'un d'entre nous dans la salle. « Comment il s'est retrouvé ici ? J'espère qu'il a fait le cercle de sel... »
- Qui est là ? demandai-je l'oreille collée à la porte.
Un autre cri.
- Je rentre !
La porte grinça sur ses gonds. Dès le premier pas que je fis dans la pièce, plusieurs bougies s'allumèrent autour de moi. Un véritable cauchemar.
Kevin était là, au centre de la pièce. Il était cloué au sol, par les mains, les pieds et le ventre. Il était dans un pentacle, dessiné avec son propre sang.
- Oh... oh mon Dieu... Kevin... c'est...
Je n'eus pas le temps de finir ma phrase que je vomis tout mon repas par terre.
- Pars d'ici, cracha-t-il. Ne reviens pas, ou Il sera là. Il faut que...
Ses yeux regardaient dans toutes les directions. Les bougies installées dans la salle à la place de mes consoles, de ma télé et de l'ordinateur vacillèrent.
- Il est là, murmura-t-il. Fuit maintenant ! Tu as encore le temps...
Je rebroussai chemin, sans le lâcher des yeux. « Je suis désolé... ». Il hurla de nouveau et toutes les bougies s'éteignirent. Repensant aux règles, j'allumai une allumette et ma bougie était de nouveau étincelante. Une ombre était apparût devant moi, mais en voyant la bougie, elle disparût en courant vers le rez-de-chaussée. En me retournant, pour jeter un dernier regard à Kevin, il avait disparu, laissant place à une large flaque de sang.
00 h 42. J'ai fouillé tout le premier étage, je n'ai rien trouvé. Les nouvelles portes amenaient dans des pièces vides, sans aucun intérêt. Seulement une pièce inconnue était fermée à clé, au fond du couloir, et un filet de lumière sortait par le trou de la serrure. La salle du bain est couverte de sang, avec de nombreux outils de torture je crois, je ne sais pas. Après plusieurs minutes de recherche, je décidai de redescendre dans le salon et de continuer le chemin vers la piscine.
Le salon avait encore changé, la télévision était débranchée, on pouvait voir le câble au milieu du salon, mais elle affichait toujours de la neige.
Je décidai de ne pas m'attarder ici et je continuai mon chemin vers la cuisine. Bizarrement, rien n'avait changé. Quelqu'un avait placé une simple bougie sur le bar, histoire d'éclairer un peu plus la pièce, mais sinon, pas d'inscription satanique sur les murs, pas d'objets détruits ou de couteaux couverts de sang. Tout était impeccable. Jusqu'au souffle.
Un souffle éteignit toutes les sources de lumière, et je me retrouvai dans le noir total quelques secondes, le temps que je rallumai ma bougie. « C'est... c'est impossible... ».
Tout avait changé à nouveau ! Le bar, qui était alors à ma droite, se trouvait en face de moi, un pentacle géant était dessiné sur le sol, une traînée de sang se tenait en face de moi, continuant vers le couloir.
- Je le savais, on aurait jamais dû jouer à ça...
Je suivis la traînée de sang. Plus j'avançais et plus elle s'étendait. Elle devait normalement suivre le couloir et arriver dans ma chambre ou une autre pièce mais non, elle tourna vers la gauche et alla vers un escalier. Un escalier était apparût dans ma maison. Il montait encore plus haut que le premier escalier. « Un deuxième étage ? ». Je ne savais pas quoi faire, mais j'avais trop peur pour l'emprunter. J'allai continuer mon chemin vers ma chambre quand une voix me stoppa.
- Josh ? Viens, s'il te plaît... viens m'aider... je t'aime Josh...
Cette voix. C'était Sally.
- Sally ? C'est toi ?
J'avais les larmes aux yeux. J'entendais enfin une voix que je connaissais.
- Viens... je t'aime, j'ai besoin de toi... pourquoi tu veux m'abandonner Josh ?
La voix venait d'en haut des escaliers, de ces fameux escaliers. J'ai tout de suite fait le lien entre Sally et la traînée de sang. « Non, ce n'est pas possible... »
- J'arrive Sally ! Attend moi !
- Pourquoi tu m'as abandonné Josh ? Pourquoi tu m'as laissé ?
Plus je montais, plus la voix était forte.
- Je ne t'ai pas abandonné ! Ce n'est pas vrai !
- Tu t'éloignes de moi, pourquoi ?
- Mais j'arrive Sally !
Une porte se dessina avec la faible lueur de la bougie. Il fallait que je l'aide, que je la sorte de là, de cet enfer. Mais je ne reconnaissais pas sa voix. A l'intérieur de moi, j'avais un doute, j'avais peur que ça soit un piège. Mais elle continuait à m'appeler, et je ne pouvais pas la laisser ici.
J'allai actionner la poignée quand une voix m'appela.
- Redescend Josh ! Ce n'est pas elle !
C'était Travis, c'était sa voix.
- Mais elle est là !
- Ce n'est pas elle, redescend vite ! On se rejoint à la piscine, ça va pas du tout là !
Je redescendis en vitesse, en essayant de ne pas faire attention à la fausse voix de Sally.
- Je souffre Josh... et tu me laisses là... tu ne m'aimes pas Josh, tu ne m'as jamais aimé... j'ai mal... j'ai mal...
La voix continuait de répéter « j'ai mal » comme un CD rayé. Une fois arrivé en bas, elle se tût. Je repris mon chemin vers ma chambre, complètement chamboulé.
La porte de ma chambre était entrouverte. En me retournant une dernière fois, je vis une ombre avancer tout doucement vers nous, comme si elle nous suivait. Mais le pire, c'était que je n'arrivais pas à distinguer les escaliers que je venais d'emprunter. Ils avaient disparu.
- Elle veut pas s'ouvrir ta baie vitrée !
Travis tentait, en vain, d'ouvrir la fenêtre. Il avait posé sa bougie sur ma table de chevet.
- Regarde, me dit-il, ta putain de piscine est juste derrière. On est à quelques mètres de la victoire ! Et ta baie vitrée veut pas s'ouvrir bordel !
J'essayai à mon tour : rien à faire, elle était complètement bloquée.
- Bah merde, on a essayé juste avant, ça marchait impec'...
- Ouais mais là tu vois, c'est un peu un bordel monstre ! On est plus que deux, il y a du sang partout et des trucs de Satan sur les murs...
- Balance un truc contre la fenêtre, tant pis si je me fais engueuler, faut sortir de là !
Il posa sa bougie par terre et attrapa ma table de chevet.
- Écarte toi !
Il lança de toutes ses forces la table contre la vitre. Pendant ces quelques secondes, je me sentais enfin libre, nous allions nous en sortir, sauver les autres, ne plus vivre ce cauchemar. Mais nos rêves furent vite estompés.
La table rebondit contre la vitre, sans même lui faire la moindre marque d'impact.
- C'est pas possible... chuchotai-je.
- Attends, je vais réessayer ! répondit-il.
Rebelote. La table retomba au sol et se cassa en plusieurs morceaux. De rage, Travis se jeta sur la fenêtre et frappa de toutes ses forces avec ses poings. Il avait les mains en sang, mais il n'y faisait pas attention, il frappait de toutes ses forces, malgré la douleur.
- Laisse tomber Travis, murmurai-je. Il faut attendre...
Il s'écroula par terre, en larme.
- J'en peux plus... dit-il entre deux sanglots. Je veux en finir...
Je pris le sel de sa poche et fis un cercle autour de lui.
- D'après les règles, tu ne risques rien ici, alors reste là et attends 3 h 33 ! Il est exactement...
Mon espoir disparut dès l'instant où je vis l'heure : 0 h 56.
- C'est pas possible, il est au moins 1 h 30, pas 1 h 00 ! Le temps passe moins vite ou quoi ?
- Je viens avec toi, dit Travis en repoussant le sel, je vais pas rester ici tout seul ! Il faut retrouver les autres !
Décidés, nous repartîmes vers le salon, puis vers la porte d'entrée.
Les meubles n'arrêtaient pas de changer de place, de nouveaux symboles apparaissaient, les voix étaient plus présentes. Il fallait sortir de ce cauchemar. Soudain, je me souvins de la porte bloquée au premier étage.
- Il y a une porte en haut qui est fermé, dis-je. Ça se trouve, c'est une sortie ou un truc dans le genre !
- Ça vaut le coup d'essayer, au point où on en est...
Nous montâmes les escaliers tout doucement, les voix se rapprochaient dangereusement de nous. Malgré les ombres et les murmures, nous avancions vers la fameuse porte. Alors que nous étions à quelques mètres, un coup de vent éteignit nos bougies. Je n'eus aucun mal à rallumer la mienne, mais Travis avait plus de mal : ses allumettes ne fonctionnaient pas.
- Merde... allume toi... souffla-t-il.
- Dépêche toi, t'as quelques secondes ! Sinon, utilise le...
Le sel. Il n'avait pas de sel, je l'avais gaspillé quand nous étions dans ma chambre.
Nous nous regardâmes. Je lus de la peur et de la haine dans son regard. Il savait qu'il allait y passer. C'était trop tard pour lutter. Il lâcha sa bougie, essaya de murmurer quelque chose, mais c'était trop tard.
Quelque chose le tira par les jambes. Il hurla à la mort mais l'ombre le tira vers la salle de jeu, là où Kevin était mort. Je n'osais même pas imaginer ce qu'il allait subir.
- Je suis désolé Travis...
Je n'eus aucune réponse. J'étais seul.
J'arrivai en face de la porte et posai ma main sur la poignée. La lumière était plus intense qu'avant et éclairait une petite partie du couloir. Je tournai par automatisme la poignée, j'avais déjà essayé avant et la porte était fermée, mais là, c'était ouvert. La porte était ouverte ! Nous étions si près du but, et Travis... je devais avancer, sortir de là et prévenir les secours. J'ouvris la porte et une lumière blanche m'aveugla.
- Ça y est ! Je vais sortir d'ici !
Je fis un premier pas dans la lumière et d'un coup, je me sentis plus léger, serein, en sécurité. C'est alors que j'ai fermé les yeux.
Silence.
Chuchotements.
Je sentais... je sentais des personnes autour de moi.
- Il se réveille !
La lumière. Une lumière m'aveuglait.
J'ouvrais les yeux mais c'était flou.
- Ça va Josh ?
C'était Sally, avec le groupe. Il y avait Travis, Kevin et Joann.
- Qu'est ce qui s'est passé ? demandai-je.
- On jouait au jeu, raconta Travis, et on t'a entendu hurler à la mort donc on est venu te voir ! Tu étais pâle comme un linge, limite gris ! T'avais pas de sel et ta bougie était éteinte ! T'as dû te faire avoir par l'Homme de Minuit !
J'en croyais pas mes oreilles, je m'étais fait avoir comme un Bleu. L'Homme de Minuit m'a eu dès le début !
- Alors, ce n'était qu'un cauchemar !
- Oui ! Tu n'as plus à t'en faire maintenant, me rassura Sally en me prenant dans ses bras.
- Mais, quelle heure il est ? demandai-je.
- Il doit être deux heures, répondit Travis.
- Et vous avez rallumé les lumières... ?
- Bah oui pourquoi ?
Un silence s'abattit sur la maison. Un silence surnaturel. Les lumières s'éteignirent d'un seul coup. Le cauchemar recommença.
Drame pendant Halloween.
Cinq adolescents ont été retrouvés massacrés dans la maison de l'un d'eux. Il semblerait qu'ils jouaient à un jeu nommé : l'Homme de Minuit, basé sur des faits paranormaux.
Une enquête est en cours sur les circonstances du massacre. Les autorités privilégierait l'hypothèse du coup de folie de l'un des adolescents.
Un seul indice semblerait être associé à la cause paranormal : un message inscrit avec le sang d'une victime sur un mur : « Ne jamais contrarier l'Homme de Minuit... ».
vu qu'on peut pas savoir si c'est vrai ou pas... je risque pas de le faire cte jeu !!!
#770 Le 23-06-2013 à 16h49
Oui,c'est ce film(enfin normalement).Je l'ai regarder et j'ai beaucoup aimé!millyxkawaii a écrit :
Le film dont tu parle ne serait pas Sleepy Hollow ? Je suis une fane suprême des films de Tim Burton, je les connais tous ^^mimi-rongeur a écrit :
oui je connais le cavalier sans tete meme que ma prof de francais nous a fait regarder le film avec johnny depp!!millyxkawaii a écrit :
Sinon, quelqu'un a des histoires ? Si vous postez, ayez s'il vous plait l'obligeance de raconter une histoire, légende ou phénomènes paranormaux, enfin tout ce que vous jugez bizarre ou effrayant.
Pour ma part, je connais diverses histoires d'horreur. Mais je m'intéresse particulièrement à la légende du Cavalier sans Tête. Quelqu'un connais ? J'ai chercher sur Wikipédia, mais la plus part des sources trouvées sont fausses.
P-S : Vous pouvez inventer des histoires d'horreurs, aussi
s'etait horrible j'ai fait que de fermer les yeux et de gemir de peur meme que tout mes camarade se moquait de moi et n'avait pas peur!!
Mais sinon l'histoire etait interressante j'ai vraiment aimé comment sa a été fait, se que j'aimais pas s'etait la vu du sang, bouhouhou sa faisait froid dans le dos!
Mais bon, ce n'est qu'un film. Je vais essayer de dégoter la vraie légende. Je vous fais signe dès que c'est bon !
#771 Le 23-06-2013 à 17h28
Moi avec un amie qui vit dans la montagne on se baladé avec des tolki wolki c'etait ke soir et la on recoit des gens qui parlait ho a hurler j'ai di que c'etait peut etre des monstre qui parlait avec les radios comme dans transformers car on a entendu la meteo et la radio bon heureusement que c'etait juste parce que l'on capter d'autre tolki-wolki c'etait hyper drole et flippant
#772 Le 23-06-2013 à 17h29
loljeis: Ca dois trop trop être flippant!
Dernière modification par Croupinette8 (Le 23-06-2013 à 17h30)
#773 Le 23-06-2013 à 18h06
Moi j'en ai deux (en rapport avec la Dame Blanche):
C'est l'histoire d'une femme et d'un homme qui veulent se marier. Le jour du mariage, lorsque le maire demande: "Monsieur, voulez-vous prendre Madame pour épouse?" il répond non. Alors, la femme dépitée s'enfuie dans sa voiture. Les yeux pleins de larmes, dans un virage, elle tombe dans un ravin. Alors, maintenant, quand les gens passent à ce virage le soir et qu'ils voient une femme blanche avec une robe de marié, ils la prennent dans leur voiture ne se doutant de rien en pensant que c'est une mariée lambda. Mais, lorsque la personne arrive au prochain virage, la Dame Blanche pousse un crie horrible et effroyable et, surpris et apeuré, le conducteur tombe dans le ravin et meurt. C'est ainsi que la Dame Blanche fait mourir des personnes imprudentes.
La nuit, à minuit, prononcez 3 fois "Dame Blanche" devant un miroir avec 12 bougies allumées autour de vous. Si elle apparaît avec des gants noirs et une hache, elle vous tue et si elle apparaît avec des gants blanc, vous êtes sauvé!
#774 Le 24-06-2013 à 18h02
Deux jeunes filles partagent une chambre dans un campus. Vers 9 heures, l'une d'entre elles se rend compte qu'elle a oublié de rapporter son livre à la bibliothèque qui ferme dans peu de temps. Elle dit à son amie qu'elle doit sortir pour ramener son livre et qu'elle sera de retour dans peu de temps. Elle demande à sa co-locataire de se joindre à elle mais celle-ci refuse sous prétexte qu'elle a des examens le lendemain matin et elle demande de fermer la lumière en sortant car elle a sommeil. La jeune fille ferme la lumière et va à la bibliothèque située non loin de chez elle.
Une fois arrivée, elle rencontre un de ses amis et se met à lui parler quelques minutes pour se rendre compte qu'elle a oublié son bouquin. Il est déjà tard et la bibliothèque fermera bientôt. Elle dit à son copain de l'attendre quelques minutes et va chercher son livre. En arrivant, elle se souvient que son amie est endormie. Comme elle sait exactement où est le livre, elle entre tranquillement et discrètement, elle le prend et ressort aussitôt de la chambre. Elle retourne ensuite à la bibliothèque, rend le livre et ressort pour prendre une bouchée avec le copain qu'elle avait laissé là quelques minutes plus tôt.
Quand elle retourne à sa chambre, elle y trouve une armée de policier et une ambulance. Un policier la saisit et la conduit dans la chambre, elle voit deux choses à ce moment qui seront gravées pour toujours dans sa mémoire : le matelas de sa "coloc" immaculé de sang et quelque chose d'écrit avec un rouge à lèvres dans le miroir de son bureau : "Es-tu contente de ne pas avoir ouvert la lumière ?"
Ne vous posez pas de questions : j'ai copier/coller !
#775 Le 24-06-2013 à 18h36
Voici une histoire:
Deux enfants en Irlande sont allés dans une vielle ferme abandonnée. Dedans, il y avait des instruments de torture, des couteaux pleins de sang, des cordes de pendaison etc... et puis il y avait aussi un appareil photo, ils le prirent et prirent une photo de eux deux côte-à-côte. On retrouva la photo et sur celle ci, un enfant était déformé et l'autre avait disparu. Depuis,on les a jamais revus.